SAP HANA va aider à détecter les fraudes alimentaires

Afin de mieux repérer les fraudes dans le secteur de l’agroalimentaire, SAP met en œuvre des techniques de Big Data analytique autour des tests ADN.

SAP lance aujourd’hui plusieurs initiatives dans le monde du Big Data analytique. Un domaine où la base de données in-memory HANA peut exprimer son plein potentiel.

Les solutions du géant européen de l’édition de logiciels trouvent un débouché dans le domaine de la détection de la fraude alimentaire. Une étude réalisée par l’institut de la biodiversité de l’Ontario, au Canada, montre l’importance des défauts d’étiquetage, voire de la contamination des aliments.

Un tiers des herbes et épices et plus 20 % des poissons et fruits de mer testés ne seraient pas conformes à ce qui est annoncé sur l’étiquette, montrent les résultats de cette étude. Un taux plus élevé au Canada que celui constaté en Europe.

Détecter la fraude, via des tests ADN

Une meilleure traçabilité permettrait de détecter les fraudes. Toutefois, après conditionnement, il est souvent difficile de déterminer quel type d’aliment est contenu dans un plat (impossible de détecter à l’œil nu si des lasagnes contiennent de la viande de bœuf ou de cheval). Tru-ID, membre du programme SAP Startup Focus apporte ici une réponse, en utilisant des tests ADN.

C’est ici qu’entre en jeu HANA, capable d’héberger la base de données massive requise par ces tests. Il conviendra bien entendu de disposer d’un référentiel suffisamment complet. Dans ce cadre, le programme SAP University Alliances soutient dorénavant le projet International Barcode of Life (iBOL), qui vise à créer une base de données des codes ADN de toutes les espèces vivantes de la planète.

Aujourd’hui forte de plus de 400 000 références, cette base de données devrait à terme dépasser les 10 millions d’enregistrements, et peut-être même atteindre la barre des 100 millions.

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