SAP se met à l'heure de Copenhague, avec 'SPM'

Profitant de la médiatisation du sommet mondial sur l’environnement, SAP présente un nouveau programme, SPM ou sustainability performance management

A l’occasion du sommet de Copenhague qui se tient actuellement dans la capitale danoise jusqu’au 18 décembre, SAP annonce l’application SPM, ou ‘Sustainability performance management‘, un programme qui vise à apporter, aux divers métiers dans l’entreprise, une visibilité claire afin de « cascader » et d’exécuter des stratégies de développement durable.

« Tous les métiers ou tous les services au sein des organisations peuvent se fixer des objectifs de développement durable; ils peuvent en mesurer les performances et les communiquer, et réduire ainsi les coûts de collecte des données et les erreurs », explique le communiqué de SAP.

Ce programme s’appuie notamment sur le portefeuille de BO (Business Objects, éditeur française de BI, business intelligence, acquis en 2007 par SAP). Il doit aider les organisations « à se concentrer sur l’amélioration des performances économiques, sociales et environnementales, plutôt que de passer du temps dans la collecte de données et la compilation de rapports« .

Cette solution logicielle apporte une « vue holistique des indicateurs de développement durable (‘sustainability’) et présente une interface facile d’accès qui accélère et fluidifie les rapports internes et externes« .

Le dispositif repose, entre autres éléments, sur des questionnaires, qui permettent de rendre compte de ce qui se passe dans les organisations, comme l’ont expliqué à la presse Peter Graf et John Gagel,

respectivement ‘chief sustainability officer‘ et responsable ‘Sustainable Practices, Environmental, Health and Safety‘ au siège du groupe SAP.

Parmi les clients utilisateurs précurseurs de cette application, SAP a cité le fabricant d’imprimantes Lexmark.

Une panoplie de solutions disponibles A Paris, Monique Ventura, consultante Développement Durable chez SAP, explique que les solutions proposées visent, entre autres objectifs, à suivre l’empreinte carbone pour mieux la maîtriser et donc la réduire, « à plusieurs niveaux« : . dans le périmètre de l’activité de l’entreprise (sites industriels, établissements principaux, siège…). dans ses « activités intirectes » : consommation de matières premières, . dans les activités ou actions générées indirectement par son métier: déplacements des collaborateurs, activté des des clients et des sous-traitants Il s’agit d' »apporter des outils pour mener des plans d’action et les suivre pas à pas. SAP contribue à automatiser la collecte des données. Les objectifs prioritaires concernent: – les émissions de CO2 Trois solutions sont citées: . Carbon Impact, une solution hebergée, avec une soixantaine d’heures de conseil, qui permet de constituer son bilan carbone; . PCM : profit cost managment (d’origine BO) pour le calcul de l’empreinte C02. Il organise l’étiquetage des produits, à partir des ingrédients et des matières premières, jusqu’au recyclage en fin de vie (incinération ou récupération résiduelle), – le suivi des substances dangereuses et leur retraitement; suivi du respect de la réglementation EHS (environment, health & safety) et REACH (au niveau européen); prévention des risques de catastrophes auprès de grands groupes industriels mais également des collectivités locales (des villes comme Angers, Strasbourg…) – la gestion des déchetsla gestion de l’énergiele retraitement et le recyclage des équipements, matériaux et substances.