SAP tient ses prévisions avec un résultat net, 1er trimestre, à +10%

Comparé à celui de 2006, le 1er trimestre 2007 du géant du logiciel ERP
affiche une progression de +6% en chiffre d’affaires et de 9,93% en résultat
net. Pascal Rialland, SAP France, résume: ‘Tous les indicateurs sont au vert’

Le chiffre d’affaires mondial de SAP a largement dépassé les 2 milliards d’euros de l’an passé, sur le 1er trimestre 2007, avec 2,2 milliards. Les ventes de logiciels (1,52 milliard) ont progressé de 9% (à taux change égal -renchérissement de l’euro déduit-, la progression serait de +15%).

Géographiquement, la progression est bien répartie: entre +8% pour l’EMEA (Europe, Proche-orient, Afrique), +11% pour Asie-Pacifique et Japon, et +15% pour « les Amériques ».

La marge nette, à 310 millions d’euros, est en hausse de 9,93% par rapport à 2006, même période. La marge opérationnnle à 433 M? (+6%) se maintient au dessus de 20% du chiffre d’affaires.

Le groupe met en avant un autre chiffre stratégique: sa part de marché. A la date de mars 2007, elle aurait progressé de 2,4% sur l’année écoulée, atteignant 25,1% du marché des éditeurs d’applications « coeurs d’entreprise ».

SAP continue de mettre l’accent sur la conquête des PME. Un programme d’investissement spécifique de 420 millions d’euros sur deux ans a été mis en oeuvre.

Pascal Rialland, dg de SAP France: « Secteur public, santé, PME… « 

Pascal Rialland, interrogé par Silicon.fr, ce 20 avril, a confirmé les bons résultats de cette orientation « PME »:

« Nous constatons une bonne réception de notre offre ‘SME’ (small mid-sized enterprise auprès de nos partenaires, distributeurs, sociétés de services… A cela s’ajoute la forte contribution de nos partenaires IBM, Capgemini, Accenture, qui sont nos relais auprès de moyennes voire petites entreprises. »

La nouvelle politique de licence adaptée aux PME porte ses fruits: elle repose sur une tarification distincte, l’une pour les utilisateurs « spécialisés  » (comptabilité, gestion, RH…) et l’autre pour les postes clients banalisés, non spécialisés.

Résultat : « SAP France a réalisé plus de 50% de croissance auprès des PME; elles représentent, désormais, plus d’un tiers de notre chiffre d’affaires. Notre objectif est de parvenir à plus de la moitié de nos revenus avec les PME en 2010« .

L’approche verticalisée, par métier, est bien reçue: « Nous proposons des solutions ‘pré-packagées’, intégrant des éléments provenant des meilleures pratiques recueillies dans les secteurs concernés.  »

De nouveaux contrats ont été pu être signés avec des coopératives agricoles, ou des entreprises du secteur agro-alimentaire, en région.

Les contrats auprès du secteur public et de la santé se développent, comme celui signé fin 2006 suite à l’appel d’offres de l’A.M.U (Assurance Mutuelle Universitaire). Un contrat très important, suite à appel d’offres toujours, devrait être prochainement officialisé dans ce secteur de la santé en Ile-de-France.

Le déploiement au Minefi progresse avec la contribution d’une équipe SAP France d’une dizaine de personnes: tout le système d’information de Bercy, dédié à l’allocation budgétaire des fonds publics, est en cours de migration.

Enfin, le secteur de la distribution constitue également une cible privilégiée (avec Norauto, l’accessoiriste pour automobiles, comme référence).

Et quel bilan de l’offre « décisionnelle » en France? « Notre offre est prête, aboutie; nous avons encore à travailler sur sa notoriété, qui est encore insuffisante malgré de solides références comme la ville de Pau« .