Public Intelligence a publié pendant l’été un rapport destiné aux agences fédérales américaines montrant que 79% des malwares diffusés sur les terminaux mobiles en 2012 l’étaient sur des machines Android.
Les autres OS mobiles sont touchés dans une moindre proportion, précise ITespresso.fr : Symbian à 19%, iOS à 0,7%, Windows Phone et BlackBerry à égalité à 0,3%.
On note une forte distinction entre Android et iOS, tout aussi populaire l’un que l’autre : Android concentre toutes les attentions des pirates… qui épargnent iOS.
Des chevaux de Troie envoyés par SMS demeurent le canal de prédilection pour piéger les détenteurs de téléphones mobiles.
La moitié des menaces mobiles transite ainsi en affectant des terminaux sous d’anciennes générations OS Android aux États-Unis, considère Public Intelligence.
Ainsi, 44% des détenteurs d’appareils Android demeurent sur des versions Gingerbread sorties courant 2011. Du coup, ils zappent les mises à jour de sécurité.
Ensuite, il faut se méfier des rookits pour terminaux mobiles (qui outrepassent les systèmes de protection traditionnels) et les applications malicieuses qui circulent sur de fausses places de marché imitant Google Play.
On comprend pourquoi les éditeurs de solutions sécurité IT s’empressent de proposer des outils antimalware pour Android… mais aussi pourquoi certains grands comptes restent prudents face à cet OS mobile.
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