Seedcamp, le coup de pouce aux start-up

Pour réussir, les start-ups doivent communiquer et bénéficier de structures capables de leur donner un coup de pouce

Dans « Seedcamp », il y a « seed », pour graine. Ce seul mot suffit pour expliquer la philosophie de ces rencontres instaurées en 2007.

« Notre but est de fournir une structure destinée à faire émerger des sociétés capables de penser à l’échelle mondiale », nous explique Reshma Sohoni, p-dg de Seedcamp, entreprise dont le siège se trouve à Londres.

« Nous voulons construire un écosystème, permettre à des entrepreneurs, des business-angels ou des managers de rencontrer des jeunes désireux de créer une start-up« , poursuit-elle.

Pour sa deuxième édition, la campagne de Seedcamp, accueillie dans les locaux parisiens de Microsoft, reprend les mêmes principes. Tout au long de la journée, les start-ups sont invitées à se présenter, ) défendre leurs projets puis à rencontrer des entrepreneurs, capables de les aiguiller. A la fin de la journée, trois entreprises sont retenues pour soutenir leurs projets face à d’autres start-ups européennes.

Pour Reshma Sohoni, le marché français, et européen, manque de structures comme la sienne, pourtant si cruciales pour le développement des « futurs Facebook ». L’une des principales faiblesses des start-ups françaises provient, selon elle, du manque de communication. « Aux Etats- Unis, les porteurs de projets communiquent beaucoup« . Elle invoque également la faiblesse du nombre de business-angels en France.

Lorsqu’elle évoque Netvibes ou vente-privée, comme exemple de réussite française, la p-dg de Seedcamp vante avant tout leur sens de la communication. « Ils ont su identifier un besoin des utilisateurs, montrer qui ils étaient et ils ont également bien communiqué« , ajoute-t-elle.

Seedcamp semble vouloir multiplier les chances des ‘jeunes pouces’ françaises. « Nous voulons aider « , confie modestement Reshma Sohoni. Cette dernière se dit d’ailleurs surprise de voir les résultats obtenus par des start-ups ayant bénéficié de trois mois de soutien. Après tout, « il suffit d’être ambitieux ».

La prochaine étape de la sélection se déroulera à Londres, entre le 15 et le 19 septembre prochain.