Sega crée des envies

Microsoft et Electronic Arts étudieraient, chacun de leur côté, une offre de reprise de l’éditeur de jeux vidéos.

Selon le

Asian Wall Street Journal qui cite des personnes proches du dossier, les deux sociétés américaines n’en sont pas encore au stade des discussions officielles avec Sega. En conséquence aucun accord n’apparaît envisageable dans l’immédiat. Microsoft a demandé à une banque d’affaires américaine au moins d’étudier le dossier, tandis qu’Electronic Arts (EA) a pris contact ces dernières semaines avec des concepteurs de jeux japonais dans l’optique d’une offre commune sur Sega, poursuit le quotidien. Pénétrer le marché japonais Un tel rachat serait une très bonne affaire aussi bien pour Microsoft que pour EA. La firme de Redmond pourrait pénétrer au coeur même de l’univers du jeu au Japon, pays où la Xbox est un échec patent. On sait par ailleurs que le groupe lorgne depuis plusieurs semaines sur un éditeur de jeux. Le résultat serait le même pour EA qui verrait en outre la disparition d’un sérieux concurrent. Pour Sega, qui n’a pas fait de commentaires, un rachat règlerait bien des problèmes. Le japonais a en effet a renoncé à se restructurer par lui-même et s’est tourné vers des partenaires financiers sains en annonçant ce mois-ci sa fusion avec Sammy Corp, un concepteur de machines de jeux « pachinko » par ailleurs également éditeur de jeux vidéo. Le quotidien note ainsi que Microsoft ou EA pourraient apparaître comme une bonne solution alternative pour Sega, dont le projet de fusion paraît mal constitué et suscite une opposition interne. Il faut enfin savoir que Sega a réduit de 90% sa prévision de bénéfice net pour son exercice 2002/2003 et compte réduire de 20% ses effectifs de 450 personnes.