Selon Forrester, la qualité des applications doit progresser

Aujourd’hui encore, la mauvaise qualité des applications engendre d’importantes pertes financières

Compuware dévoile les résultats d’une enquête menée par Forrester. Elle porte sur la qualité des logiciels. 64 % des personnes estiment que les mauvaises performances applicatives engendrent des pertes financières notables.

47 % des sondés signalent que les utilisateurs se plaignent des mauvaises performances de leurs logiciels. Cette situation n’est pas inédite, mais c’est dans le domaine de la correction des problèmes que cette étude révèle des données inquiétantes.

Ainsi, deux tiers d’entre eux ne sont constatés que lorsque l’utilisateur appelle la maintenance. Les outils de suivi et de test semblent donc largement incapables de détecter les problèmes lors de la phase de test du logiciel. En cas de mauvaises performances applicatives, 55 % des services informatiques mettent en place une cellule de crise, destinée à résoudre les difficultés rencontrées. Quid des autres ?

Visiblement, la création de logiciels métiers à partir de budgets sans cesse réduits pose un réel problème aux développeurs. Mal testées, les applications sont également mal maintenues. Les éditeurs adoptent ainsi un modèle réactif, plutôt que proactif.

« Cette étude montre une très forte corrélation entre les performances applicatives et les résultats métiers », précise Steve Tack, vice-président de Compuware. « Les services informatiques doivent commencer par appréhender les performances applicatives du point de vue de l’utilisateur pour devenir proactifs, améliorer la résolution – coûteuse – des problèmes et éviter les incidences négatives sur lebusiness. »

58 % des personnes interrogées pensent que ce phénomène va s’accentuer, du fait de la complexité croissante des applications. La montée des architectures orientées services et des technologies de virtualisation semblent être les deux sources principales d’inquiétude.