Selon HTTP Archive, une page web pèse en moyenne près d’un mégaoctet

L’obésité est un phénomène qui semble aujourd’hui toucher les pages web. Sont mis en cause le poids des images et celui du code JavaScript. Il est urgent de réagir.

Le site HTTP Archive vient de mettre à jour ses statistiques d’analyse des sites web. Premier élément qui saute aux yeux dans cette étude, la taille moyenne des pages web a bondi en un an de 726 Ko à 965 Ko (+33 %).

Nous nous rapprochons ainsi fortement de la barre symbolique du mégaoctet de données par page affichée. Ceux ne disposant pas d’une connexion Internet à haut débit apprécieront sans nul doute cette envolée…

Images et JavaScript en tête

La taille des images transmises est le principal responsable de cette hausse. Une page web comprend ainsi en moyenne 577 Ko d’images, contre 430 Ko en décembre 2010 (+34 %). Un phénomène que l’adoption de nouvelles techniques d’assemblage des images n’arrive pas à endiguer.

Autre facteur de poids ; la montée du JavaScript. Les pages contiennent aujourd’hui en moyenne 172 Ko de code JavaScript, contre 115 Ko il y a un an. Cette hausse importante (+50 % !) est due à la montée des applications web, mais aussi au fait que certaines animations de base sont aujourd’hui assurées par du code JavaScript et non plus par des composants Flash.

Des pages de moins en moins optimisées

La complexité et la richesse des sites web modernes ne sauraient expliquer seules ce phénomène. HTTP Archive signale ainsi que le score moyen des sites au test Page Speed de Google est tombé de 85 à 74 en une seule année. Un important travail d’optimisation devra donc être appliqué aux sites de nouvelle génération.

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