Selon IDC, le marché des machines virtuelles est en plein boom

Aujourd’hui, il se vend plus de serveurs virtualisés que de serveurs physiques.

IDC a évalué le taux d’adoption des technologies de virtualisation en Europe, une zone où la densité de population et le coût au mètre carré favorisent nettement l’émergence de ce type de solution, qui permet de réduire la surface des centres informatiques au travers de la consolidation des serveurs.

En 2008, 358 000 serveurs disposant d’une offre de virtualisation ont été livrés en Europe, soit une hausse de 26,5 % par rapport à 2007. Ce chiffre, quoique boosté par la crise économique, demeure significatif.

« L’accélération de l’adoption de la technologie x86 dans le monde des serveurs fait de la virtualisation un facteur essentiel, changeant l’approche des fournisseurs et les habitudes de leurs clients dans toute l’Europe », déclare Giorgio Nebuloni, analyste pour l’European Systems and Infrastructure Solutions d’IDC. « En 2008, environ 18,3 % des serveurs expédiés en Europe de l’Ouest ont été virtualisés, contre 14,6 % en 2007. Nous prévoyons que ce pourcentage sera porté à près de 21 % en 2010. »

Mais ce n’est pas tout. Ainsi, le nombre de serveurs virtuels vendus dépasse maintenant le nombre de serveurs physiques : « l’année dernière, et pour la première fois, le nombre de machines virtuelles livrées a dépassé le nombre de serveurs physiques expédiés, avec plus de 2 millions d’unités« , confirme Giorgio Nebuloni. D’après IDC, ce mouvement se confirmera en 2009, avec un nombre de machines virtuelles 10 % supérieur à celui des serveurs physiques. En 2013, le ratio pourrait être de trois serveurs virtualisés vendus pour deux classiques.