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Serverless : plutôt fonctions ou conteneurs ?

Serverless rime-t-il avec AWS Lambda ? En 2020, Datadog avait choisi de se focaliser sur ce produit pour lancer une étude à l’échelle de sa clientèle. L’an dernier, il avait élargi le périmètre, affirmant que la réalité de ce segment de marché dépassait désormais celle du FaaS (fonctions en tant que service), pour englober « des dizaines d’autres services ». Dans la pratique, il en mentionnait deux en particulier, également au catalogue AWS : Lamdba@Edge pour le déploiement de fonctions en périphérie (en tandem avec le CDN CloudFront) et Step Functions pour la conception de flux de travail en low code.

Il n’était pas encore question, dans cette édition 2021, des conteneurs. À une exception près. Datadog pointant en l’occurrence le caractère essentiel d’orchestrateurs « comme Kubernetes et Amazon ECS »… et disait ainsi s’attendre à voir les outils d’infrastructure en tant que code prendre de l’importance dans le déploiement d’applications sans serveur.

Cette année, les conteneurs sont en tête de pont. Sous le prisme de trois offres : Fargate d’Amazon, Cloud Run de Google et Azure Container Instances de Microsoft.

Entre autres indicateurs, Datadog affirme que :

– Début 2022, près de 20 % des utilisateurs de Lambda déployaient des fonctions sous forme de conteneurs

– Fin 2021, on a passé le même taux d’utilisateurs de Lambda se servant aussi de Fargate (le nombre d’utilisateurs d’ECS sur EC2 baissant en parallèle)

– L’équilibre est le même sur Azure et Google, avec une dynamique de rapprochement des courbes plus nette chez le second

Serverless : Azure et Google Cloud rattrapent AWS sur le taux d’usage

Datadog fonde toujours ses données sur de la télémétrie auprès de « milliers de clients ». Il considère que ces derniers comme utilisateurs d’un cloud sur un mois donné lorsqu’ils y exécutent au moins cinq hôtes ; ou bien cinq fonctions ou un produit serverless parmi les suivants.

Parmi ces utilisateurs, le taux d’usage du serverless avoisine 75 % sur AWS ; 55 % sur Azure et GCP.

Ce qui ne change pas par rapport aux années précédentes : la nette domination de Python et Node.js parmi les langages employés pour coder des fonctions Lambda. Java et Go ont progressé, dépassant 30 % de taux d’utilisation. La conséquence, estime Datadog, d’une familiarisation avec le FaaS et donc de la tendance à migrer des workloads codés dans ces langages.

Illustration principale © Maksim Kabakou – Adobe Stock

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