Pour gérer vos consentements :
Categories: Cloud

Silicon Valley : Firebase, la start-up qui invente le BaaS

En direct de la Silicon Valley : Firebase ne vend pas : son produit est ‘encore’ gratuit. Mais après à peine 2 ans d’existence, la start-up, dont les 7 employés affichent la vingtaine naissante, a déjà levé 7 millions de dollars pour poursuivre ses développements…

Le bâtiment où Firebase nous reçoit est, comme beaucoup d’autres dans la banlieue de San Francisco, impersonnel. Firebase est installé dans un appartement sur deux étages, où trône en son centre un escalier en colimaçon. La salle de réunion peut à peine accueillir la quinzaine de journalistes européens qui viennent à sa rencontre. Et il faut démunir les bureaux pour nous trouver des chaises… D’ailleurs certains d’entre nous resteront debout.

Firebase, première plateforme BaaS

Pour notre première visite de cette nouvelle semaine consacrée aux start-ups de la Silicon Valley, l’IT Press Tour (ITPT), voici que nous baignons directement dans l’univers de ces jeunes pousses auxquelles l’écosystème IT californien ne cesse de faire des yeux doux. Il faut dire que le projet porté par Firebase a de quoi retenir l’attention. La start-up se présente comme la première plateforme BaaS (Backend-as-a-Service).

La démonstration d’Andrew Lee, cofondateur et CTO de Firebase, âgé de 21 ans, est simple : « nous sommes le Dropbox des développeurs ».

Où se place le BaaS ? « L’IaaS fournit le matériel, PaaS le management, BaaS est le serveur de code. Firebase est la base de données des services dans le cloud. Nous assurons la migration du code, du serveur vers le client poste de travail. Le client parle directement à un service cloud. »

Firebase, à la pointe des technologies de services Web

Firebase est proposé sous la forme d’une API disposant une interface standard et d’un accès en quasi temps réel à la base de données pour la synchronisation entre le poste du développeur et les données.

Celle-ci est d’ailleurs bluffante. Lors d’une démonstration, nous avons pu constater que les modifications apportées au code, que ce soit côté serveur ou côté poste du développeur, sont immédiatement prises en compte, tout en maîtrisant les versions qui s’exécutent ! Pour reprendre l’analogie proposée par son cofondateur, la solution est une sorte de Dropbox des développeurs pour les données structurées.

Andrew Lee, cofondateur et CEO de Firebase.

À la pointe de certaines technologies, Firebase stocke les données sous la forme d’un objet JSON (Javascript Object Notation), intégré au datacenter de Softlayer à Dallas, l’hébergeur récemment acquis par IBM. Côté sécurité, Firebase vise la simplicité avec l’adressage des données et fichiers stockés dans l’objet via une URL et l’usage d’un login sous HTTPS.

« Firebase est un ‘spider’ de développement, sur lequel les développeurs effectuent des recherches en temps réel au niveau des applications. Nous voulons être le back-end temps réel pour tout le monde. »

Développeurs et modèle économique

Pour le moment, Firebox affiche un focus sur les développeurs. Pour cela, la start-up ambitionne de supporter tous les langages. Et il semble que cela marche ! 2200 développeurs sont déjà présents sur la plateforme, qu’ils ont fournie avec 600 applications, qui représentent 20 millions de sessions par jour. En revanche, elle n’offre pas de SLA, « en dehors de négociations spécifiques ».

Cela devrait évoluer rapidement : Firebase recrute, et surtout le modèle gratuit devrait laisser la place à un modèle de souscription, selon le nombre de connexions, la taille de la base et la consommation. Interrogé sur le développement des applications mobiles, Andrew Lee est demeuré prudent. Fort de son modèle BaaS, Firebase privilégie les applications web.

Nous l’avons bien évidemment interrogé sur le choix d’implanter Firebase à San Francisco. « Notre implantation présente l’avantage de disposer de clients concentrés sur la Silicon Valley et de la proximité des investisseurs. Mais cela présente également un risque : certains oublient par moment que des gens existent ailleurs… »


Voir aussi

Silicon.fr étend son site dédié à l’emploi IT
Silicon.fr en direct sur les smartphones et tablettes

Recent Posts

Étude Trends of IT 2024 : comprendre les mutations de l’environnement IT

Silicon et KPMG lancent Trends of IT 2024, une étude co-construite avec les managers IT…

3 heures ago

Guillaume Poupard, DGA de Docaposte : « Le plus de l’offre, c’est notre position comme acteur de confiance »

Avec son Pack cybersécurité lancé au Forum InCyber 2024, Docaposte tend une perche aux PME.…

3 heures ago

Quels impacts de l’IA générative sur le monde de la cybersécurité ? : regards croisés entre Onepoint, Wavestone et Fortinet

Quels sont les impacts immédiats de l'IA générative sur la cybersécurité ? Comment le contexte…

7 heures ago

Des serveurs IA cyberattaqués : le vecteur s’appelle Ray

Un éditeur attire l'attention sur des attaques exploitant l'absence d'autorisation dans une API du framework…

10 heures ago

Amazon débloque la deuxième tranche de son investissement dans Anthropic

Après un premier financement en septembre 2023, Amazon a débloquer le reste de l'enveloppe qu'il…

12 heures ago

Les logiciels libres entrés au SILL au premier trimestre 2024

D'Alpine Linux à XPipe, voic les dernières entrées au SILL (Socle interministériel de logiciels libres).

1 jour ago