Silverlight 4 : l’arme fatale de Microsoft

Avec Silverlight 4, Microsoft laisse ses concurrents sur place, en particulier Adobe.

Los Angeles. – J+2 de la convention PDC09, troisième partie de la séance plénière. Le public est sous le choc : chaque participant repartira avec un ordinateur portable sous le bras !

Microsoft s’est décidé à reprendre l’initiative sur le marché des navigateurs web. Mais le meilleur reste encore à venir.

Scott Guthrie, vice-président de la plateforme .NET chez Microsoft présente ainsi la nouveauté majeure de cette PDC, la sortie de la mouture bêta de Silverlight 4. Silverlight 3 est un produit qui avait placé la barre très haut, menaçant ainsi les solutions d’Adobe. Les utilisateurs ne s’y sont pas trompés, puisque Silverlight 3 est aujourd’hui installé sur 45 % des postes.

Silverlight 4 enfonce le clou en proposant des fonctionnalités que la concurrence aura beaucoup de mal à reproduire. Commençons par le multimédia. Silverlight 4 est capable d’exploiter les webcams et microphones présents sur les PC des utilisateurs. Un accès complet aux flux enregistrés est possible. Les développeurs pourront ainsi appliquer des effets aux vidéos, ou lancer des traitements complexes. Une librairie sous licence open source permet par exemple de lire des codes-barres. Silverlight s’ouvre ainsi à de nouveaux marchés.

Autres nouveautés, le support du streaming en mode multicast et celui des DRM hors ligne sont deux fonctionnalités qui intéresseront sans aucun doute les diffuseurs de contenu.

Les développeurs aux… anges

Les dernières limites de Silverlight 3 disparaissent. Tout d’abord, la gestion de la souris est plus complète (bouton droit et molette). Même constat avec le presse-papier, qui sera (au besoin) partagé avec le presse-papier système. Cette fonctionnalité est particulièrement bien implémentée, la copie d’un datagrid dans Excel donnant un résultat impeccable. Fonction très demandée, Silverlight est maintenant capable de lancer des impressions.

Un composant HTML fait également son apparition. Il permettra d’afficher le contenu d’une page web au sein d’une application Silverlight. Bon point, les plug-ins demeurent utilisables. Silverlight peut ainsi afficher des modules Flash !

Les développeurs qui se plaignaient de l’absence d’un contrôle permettant l’édition de texte enrichi seront ravis : Microsoft en propose une superbe implémentation dans Silverlight 4. Insertion de texte, d’images ou de tableaux, tout semble possible. Vous pouvez également tirer-lâcher un texte sur ce contrôle, qui l’affichera sans soucis, y compris si le document est au format OOXML.

De très nombreuses autres nouveautés sont présentes dans Silverlight 4, en particulier dans le domaine du réseau et des applications Internet riches. Les fonctions permettant de faire tourner une application Silverlight hors du

killer application. « Mais ce n’est pas tout : il se montrera deux fois plus véloce et démarrera 30 % plus rapidement », ajoute Scott Guthrie. Une conclusion parfaite pour cette partie très applaudie du keynote.

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Un rendez-vous : Web-Conférence en direct, 10 Décembre, 11h00 » />Microsoft – Novell, quelles passerelles entre Windows et l’Open source?AGENDA: Quelles sont les retombées de l’accord de collaboration technologique, signé en novembre 2006 et visant à rendre interopérables des applications Windows, .Net et Linux. Qui revend et valide quoi, entre SUSE Linux ES et Windows (sans oublier RedHat)? Comment co-gérer des plates-formes croisées entre ces deux mondes? Existe-t-il un support commun? Session interactive, avec des témoignages clients, dont la Poste Suisse. Sondage, réponses aux questions. Animée par: Silicon.fr et ITespresso.fr. Inscription ici (gratuite). Durée: 50 mn.