Sinequa CS ‘décode’ l’ADN de l’entreprise

La solution de l’éditeur français vise à faciliter l’accès aux données de
l’entreprise

Avoir accès à « l’ADN de l’entreprise ». C’est ce que propose l’éditeur Sinequa avec sa solution éponyme. Le volume de documents, d’informations et de données générées par une entreprise peuvent représenter un tel maquis qu’un collaborateur, ancien ou récent éprouve les plus grandes difficultés à trouver l’information recherchée.

Selon IDC, un employé consacrerait un tiers de son temps à la recherche de données. De plus, la tâche est rendue plus ardue encore par l’absence de structurations des données. La solution Sinequa CS vise donc à entrer en contact avec « l’ADN de l’entreprise« , affirme Jean Ferré, le p-dg de la société. La solution fonctionne comme un moteur de recherche. En une seule identification (single signing), il est possible d’avoir accès à l’ensemble des informations nécessaires, suivant le poste occupé. L’utilisation d’un VPN (réseau privé virtuel) et de SSL (protocole de sécurisation des échanges) garantissent la sécurité des données et les préservent de toute intrusion extérieure.

La solution repose sur une architecture GRID qui « garantie une scalabilité infinie et une souplesse de développement », affirme l’éditeur. La Chambre de commerce internationale (CCI) a choisi de faire appel au produit de l’éditeur français. L’organisme, qui représente à ce jour des milliers d’entreprises, gère 600 nouvelles affaires par an. D’où un grand volume d’informations. La Chambre disposait déjà d’une application, disponible en quatre langues qui permettait aux clients d’accéder à une partie des données, aussi en format texte qu’image. Sinequa est parvenu à optimiser l’application déjà existante et à intégrer un OCR (logiciel de reconnaissance optique de caractère). Les images présentes dans la base de données ont ainsi été indexées. La société créée en 2000, a affiché une bonne santé l’année précédente. Avec une croissance de 82%, un chiffre d’affaires de 3,8 millions d’euros et une multiplication par trois des effectifs en 2004 et 2007, l’éditeur table sur une croissance encore plus prononcée à l’avenir. Il devrait d’ailleurs franchir la Manche et installer un bureau à Londres.