Sober-Z profite de la spirale des ‘vers-virus’ de Noël

Alors que les faux mails de bonne année profitent de la période de Noël pour se propager et que Windows est confronté à une importante faille, Sober s’apprête à réattaquer. De quoi faire trembler nos claviers

En Irlande, le nombre de virus qui se dispersent par l’intermédiaire des mails a atteint des sommets au mois de décembre selon le site

The Register qui s’appuie sur les statistiques du cabinet d’études IE Internet. Et le phénomène Sober.Z risque bien d’arriver rapidement en masse dans l’Hexagone. D’après les chiffres de ladite société, 23,4% des mails qu’elle a intercepté au mois de décembre contiennent un code malicieux. Elle attribue cette inquiétante progression (+ 6,1 % par rapport au mois de novembre) à la prolifération du ver utilisant le « mass mailing » Sober-Z. Rappelons que les vers de la famille Sober sont des mass-mailer qui se propagent par mail. Sober-Z se dissimule derrière de faux messages du FBI ou de la CIA (voir notre article). La version Z de la sale bête, apparue en novembre dernier, pourrait inonder les réseaux le 5 janvier prochain. Cette date n’a pas été choisie au hasard puisque le 5 janvier 2006 correspond au 87e anniversaire de la fondation du Parti ouvrier allemand qui quelques années plus tard deviendra le NSDAP, le parti nazi. D’ailleurs, Sober-Z contiendrait des messages pro-nazis qui seraient spammé à grande échelle. En novembre, Sober.Z a été découvert dans prés de 15,7 % de tous les mails intercepté par IE Internet, mais pour le mois de décembre ce chiffre est passé à 45,2%, ce qui a pour un instant fait disparaître tous les autres codes malicieux des boites mails. Pour preuve, Zafi.D qui était normalement découvert dans 9,6% des mails irlandais, Nestsky.P dans 7,5 % et deux variantes du ver Mytob ont tous les trois disparus de la liste des virus les plus virulents au cours du mois de décembre. Et cette disparition n’est pas fortuite. Ils ont été simplement remplacés par Sober.Z. La prolifération des vers de la famille des « mass mailers » en cette période n’est pas étonnante. Pour les spécialistes, ce taux particulièrement élevé d’infection correspond, comme par enchantement, à une période où les virus peuvent plus facilement se disperser à l’insu des responsables informatiques qui se dorent sur les pistes ou réveillonnent en famille.