Sogeti adopte Bluemix d’IBM comme plateforme de développement

Sogeti va faire de Bluemix d’IBM sa principale plateforme de développement et la proposer à ses clients.

« C’est un accord important pour les deux sociétés », soulignent Xavier Mouly, responsable de l’activité Consulting Digital chez Sogeti, et Didier Haas, vice-président Cloud d’IBM France. En effet, Sogeti va intégrer Bluemix, la solution PaaS d’IBM comme sa principale plateforme de développement d’applications. Pour mémoire, Bluemix s’appuie sur Cloud Foundry (initiative Open Source de Pivotal, EMC, VMware et General Electric) et repose sur le IaaS maison Softlayer. Il permet d’assembler des services et composants. Objectif : développer rapidement des applications Cloud, faciles à maintenir et dont les mises à jour des divers composants sont automatiquement répercutées.

« Avec la transformation numérique, les entreprises ont besoin d’aller vite notamment sur le plan applicatif. Mais elles ne peuvent pas tout faire et elles ont besoin d’être aidées », rappelle Xavier Mouly. Pour lui, l’offre Bluemix d’IBM apporte des réponses pour la « developper experience » en proposant diverses briques pré-packagées comme des bases de données, du BPM (Business Process Management), des SDK pour différents langages de programmation (Python, Ruby, Java) ou plus récemment la solution Big Data, Spark. Les développeurs pourront essayer les dernières tendances comme la conteneurisation de leurs applications via la technologie Docker (en version beta sur Bluemix) ou créer des VM dans un environnement OpenStack.

Un déploiement massif

Avec cet accord, Sogeti va former plus de 5000 développeurs dans les 15 pays où est présente la SSII. De même, la plateforme va permettre de renforcer les solutions existantes de Sogeti dans les domaines du commerce, de l’Internet des objets (IoT) et de l’analytique, pour les clients des secteurs de la distribution, de la santé, des transports et de l’énergie. « Il n’y a pas d’objectifs chiffrés », assure Xavier Mouly tout en ajoutant que « Bluemix a vocation à se développer sur l’ensemble des pays avec un démarrage sur des territoires plus matures comme la France, les pays nordiques et les Etats-Unis ». Pour le responsable, « l’enjeu par la suite va être de convaincre les clients d’implémenter Bluemix dans leur chaîne de développement ».

Sur le plan de la tarification, Didier Haas rappelle qu’il y a plusieurs options comme la licence classique avec une maintenance par IBM. Deux modes Cloud sont disponibles via SoftLayer, en version IaaS et en version Bare Metal (offre dédiée). Une offre on premise est en préparation et devrait arriver à la fin de cette année.

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