Sony taille dans ses effectifs français

230 emplois supprimés en Alsace, un site cédé dans les Landes…

Les résultats de Sony ont beau s’être améliorés, ses produits ont beau bien se vendre, notamment en ses Fêtes de fin d’année, le géant nippon se dit encore très fragile. Et annonce donc que sa restructuration, entamée il y a plusieurs trimestres, est loin d’être achevée.

Aujourd’hui, la France est à nouveau touchée. Sur le site de Ribeauvillé (Haut-Rhin), 230 postes seront supprimés sur 791. Par ailleurs, l’usine de Dax (Landes), qui emploie 331 personnes, va être cédée. Sony compte seulement six usines en Europe sur les 57 qu’il possède dans le monde entier.

Le site alsacien, qui a fêté ses 20 ans subit ainsi son cinquième plan social depuis 1986. « Le site de Ribeauvillé va continuer à exister mais nous devons nous adapter de façon à avoir une capacité et des outils de production qui sont conformes au marché », a expliqué à l’AFP le directeur des relations extérieures de Sony France, Arnaud Brunet, précisant que « les emplois touchés sont principalement ceux qui concernent la production et le support à la production ».

Concernant la vente du site de Dax, Sony explique que son activité n’est plus rentable : l’usine fabrique en effet des cassettes VHS, un marché qui s’écroule face aux CD et DVD. Selon un porte-parole cité par le Figaro, cette usine qui se reconvertit dans la restauration et la numérisation d’archives pourrait être cédée au management avec le soutien d’un tiers. Une telle option permettrait de maintenir l’emploi sur place.

Rappelons que Sony a renoué avec la rentabilité d’exploitation sur le trimestre juillet-septembre grâce à la vigueur de ses ventes de PC et d’appareils photo numériques, mais aussi à la baisse du yen, et il a relevé ses prévisions pour l’ensemble de l’exercice à fin mars.