SpaceX: Elon Musk vise des bonds sur Mars ou entre mégapoles du monde

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SpaceX mise sur une première mission sur Mars en 2022 et sur le business de vols de fusée entre les grandes villes du monde pour voyageurs pressés (vidéo).

Cap vers Mars en 2022 mais sans passager. Elon Musk vient de réactualiser les projets de SpaceX du nom de sa société aérospatiale installée en Californie.

Lors d’une conférence de presse en Australie, l’entrepreneur milliardaire, qui aime aussi bien les voitures électriques de nouvelle génération (de marque Tesla de préférence) que les fusées ré-exploitables pour explorer l’univers, a révisé sa feuille de route pour la conquête de la planète Mars.

L’an prochain, la firme californienne SpaceX va démarrer la conception de sa première fusée à destination de la « Planète rouge.  Mais elle sera plus réduite que le projet initial pour des questions de coûts.

Le vaisseau, baptisé « Big fucking rocket » ou BFR (« putain de grosse fusée » en français) d’une capacité de 100 voyageurs, a vocation à être partiellement réutilisable pour accomplir d’autres vols spatiaux. Pourquoi pas pour effectuer des missions sur la Lune.

L’engin serait en mesure d’effectuer directement le voyage entre la Terre et Mars (distance: 225 millions de kilomètres), en embarquant 100 passagers. Le premier vol habité surviendrait en 2024.

Prenez un congé sabbatique : il faudra compter entre six et neuf mois de voyage avant d’atteindre la lointaine destination.

Mais le premier grand rendez-vous sera pour 2022 avec l’envoi d’au moins deux engins cargo afin qu’ils atterrissent sur Mars en 2022. Ils transporteraient le matériel de survie à installer en attendant l’arrivée des premiers voyageurs humains.

La question du financement des projets fous d’Elon Musk vient rapidement à l’esprit. L’entrepreneur visionnaire a déjà une idée géniale sur le papier : exploiter des fusées pour faire le tour du monde, en effectuant des bonds dans les plus grandes villes du monde.

Le tout en s’engageant à réduire les trajets de globe-trotter à moins de trente minutes. Un aller « Tokyo – New Delhi » ou un vol « New York – Shanghai » par exemple.

Cette obsession de réduire les temps de transport en hyper-vitesse n’est pas sans rappeler le concept de super-train Hyperloop avec des voyageurs propulsés dans des tunnels à 1200 km/h.

Ci-dessous : le projet BFR – Earth to Earth (simulation SpaceX)