‘Spam’ : entreprises et particuliers sont des cibles différentes

La société californienne Mirapoint, spécialiste des solutions de protection des messageries d’entreprises, vient de publier une nouvelle étude sur le contenu et les formes du ‘spam’. Edifiant!

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sexe est toujours numéro un de ce curieux hit-parade. Pour 70% des utilisateurs en entreprise interrogés (un panel de 800 personnes), « les publicités de médicaments interdits sans ordonnance (comme le Viagra) représentent le plus gros envoi de courriers indésirables. » Trois principaux types de ‘spam’ émergent de la masse. Ils sont reçus à la fois par les utilisateurs en entreprise et les particuliers : -les publicités de médicaments délivrés sur ordonnance -les solutions de financement -la pornographie La directrice du marketing de Mirapoint explique: (…) »Les utilisateurs sont bombardés de messages stupides et parfois choquants qu’ils ne veulent pas recevoir, particulièrement dans un environnement de travail. » Pour les utilisateurs en entreprise, les ‘spams’ les plus envahissants sont ceux qui ont pour thème les médicaments. Pour les particuliers, ce sont les offres de financement qui viennent le plus souvent encombrer leur messagerie. ‘Spam’: ces « courriers » qui s’en prennent à votre portefeuille Selon cette même étude, 13% des utilisateurs en entreprise et 11% des particuliers ont déjà acheté un produit ou un service à partir d’un ‘spam’, et près de 10% d’entre eux reconnaissent avoir perdu de l’argent par la suite (4% des utilisateurs en entreprise, 11% des particuliers). Même s’ils n’achètent pas les produits associés, 39% des utilisateurs admettent avoir cliqué sur des liens intégrés à des messages indésirables (liens de désabonnement non compris!). De plus, 57% des personnes interrogées qui cliquent sur les liens intégrés aux messages non sollicités disent recevoir par la suite encore plus de courriers indésirables! Car un simple clic sur un lien contenu dans un de ces messages indique non seulement au ‘spammeur’ que l’adresse e-mail est active, mais peut connecter les utilisateurs à des sites web qui procèdent à l’installation de virus, de spywares et d’autres codes malveillants. Dans un environnement d?entreprise, des messages indésirables et des menaces de sécurité peuvent aussi être diffusés à d’autres utilisateurs de l’organisation, à des partenaires et à des clients. Seules la législation, l’éducation des utilisateurs et l’efficacité de la technologie pourraient parvenir à éradiquer ce fléau des courriers non sollicités. [ndlr : L’étude a été menée en mars et avril 2005 aux USA, auprès d’un échantillon composé à 34% d’utilisateurs en entreprise et à 66% de particuliers. Elle a été réalisée auprès d’environ 800 utilisateurs]