‘Spam King’ met – en partie – fin à ses méfaits

Sanford Wallace, surnommé ‘Spam King’, spécialiste du marketing en ligne, est aussi un expert en logiciels intrusifs (spyware). Poursuivi par la FCC, il conclut un accord?

Historique : Spam King est le premier auteur américain de ‘

spyware‘ – des logiciels intrusifs qui viennent espionner l’internaute et déclancher des actions sur son poste à son insu ? a être poursuivi par les autorités fédérales américaines. Au travers de ses sociétés, Seismic Entertainment Productions et SmartBot.Net, Sanford Wallace, c’est son nom, aura tout pratiqué à la limite du légal, jusqu’à ce que la loi le rattrape. Ainsi, pop-up (fenêtres publicitaires), spam (e-mails non sollicités envoyés aveuglément en masse) et spyware n’ont pas de secret pour lui, ni pour ses clients d’ailleurs qui ont su en tirer profit et faire sa fortune. Mais depuis, la loi américaines s’est faite moins favorable à ces pratiques et dérives, et la FTC (Federal Trade Commission) s’est penchée sur le cas de Spam King. D’autant que sa dernière campagne a marqué les esprits : un spyware caché derrière des bandeaux publicitaires, qui bloque les postes de ses victimes pour les inciter à acheter un? anti-spyware ! La FTC ? manquerait-elle d’humour ? – n’a pas retenu l’argument de Sanford Wallace qui affirmait vouloir sensibiliser les internautes aux menaces des spyware ! On les comprend. Spam King s’est donc trouvé contraint à négocier, à défaut d’être jugé. Il aurait, fin décembre, conclu un accord avec la FTC dans le cadre du procès intenté contre lui. Il s’est engagé à cesser d’envoyer des spywares, mais peut continuer de distribuer des publicités sous forme de pop-up. L’annonce de l’accord est loin de satisfaire l’opinion, victime des excès de ces pratiques. Ni les organisations de consommateurs qui souhaitaient un jugement exemplaire, pour l’exemple.