ST-Ericsson affiche la supériorité de sa dernière offre ARM, en vidéo

ST-Ericsson vient de mettre en ligne sur son blogue une vidéo (que nous reproduisons ci-dessous) mettant en avant les avantages technologiques de la gravure en 28 nm FD-SOI par rapport à la concurrence.

Adoptée au sein du SoC NovaThor L8580, elle permet de combiner les avantages des puces ARM basse consommation et celles de hautes performances. Du big.LITTLE, mais sans doublement du nombre de cœurs physiquement présents sur la puce. Un seul et même jeu de deux cœurs peut ainsi fonctionner soit à 2,5 GHz, soit en 0,6 V.

Puissant ET économe en énergie

La vidéo permet de confirmer certains éléments que nous avions pressentis (ou annoncés dans nos précédents articles).

Primo, la haute fréquence de ce composant lui permet de proposer une performance par cœur impressionnante. De quoi aller concurrencer les offres quadricœurs actuelles, souvent cadencées à une fréquence plus faible. En témoigne le test du NovaThor L8580 à 2,5 GHz opposé à un Samsung Galaxy S3. Le jeu présenté dans la vidéo tourne visiblement beaucoup plus rapidement sur l’offre de ST-Ericsson (environ deux fois plus vite à 2,8 GHz).

Secundo, la fréquence de fonctionnement à 0,6 V (0,636 V pour être précis) est bien de 1 GHz, pour une puissance développée de 5000 DMIPS. C’est tout à fait impressionnant, sachant qu’à 0,6 V, la plupart des puces ARM gravées en 28 nm ne peuvent dépasser une centaine de mégahertz.

Avec le FD-SOI, ST-Ericsson semble (enfin) avoir trouvé une technologie à la hauteur de ses ambitions. Reste qu’à une période ou des puces Cortex-15 à quatre voire huit cœurs déferlent sur le marché, proposer un bicœur Cortex-A9, fut-il exceptionnel, risque fort de ne guère emballer les utilisateurs et, en retour, les constructeurs.

Affaire à suivre…

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