La banque d’affaires JP Morgan Chase aurait été recrutée pour examiner différentes options stratégiques – cession incluse – pour ST-Ericsson, coentreprise détenue à parts égales par l’équipementier réseau suédois Ericsson et le fabricant franco-italien de semiconducteurs STMicroelectronics, rapporte le Wall Street Journal.
Le mois dernier, STMicroelectronics a annoncé vouloir se désengager, d’ici le troisième trimestre 2013, de la coentreprise en difficulté. Dix jours plus tard, le groupe Ericsson a déclaré avoir passé une charge de 8 milliards de couronnes sur ses comptes pour déprécier la valeur de cet actif.
L’industriel suédois a également précisé étudier des alternatives pour ST-Ericsson, mais exclure d’en acquérir la majorité absolue.
Interrogée par le quotidien financier américain, une porte-parole de la coentreprise a rappelé que les parties concernées travaillent avec un conseiller externe « afin d’assurer le meilleur avenir possible pour ST-Ericsson », sans plus de précisions.
Si la vente intégrale ou partielle de ST-Ericsson constitue l’une des options envisagées, elle pourrait être difficile à mettre en œuvre. Déficitaire, la joint-venture (JV) spécialisée dans les composants pour mobiles n’a pas la confiance des marchés.
La société, qui peine à engranger des bénéfices depuis sa création en 2009, a vu son bénéfice d’exploitation chuter de 42 % au troisième trimestre 2012.
Les résultats de ST-Ericsson pour le quatrième trimestre doivent être publiés le 30 janvier prochain.
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