RH : la start-up HeyTeam financée à hauteur de 10 millions €

De quoi permettre à la jeune pousse française HeyTeam de muscler son offre de gestion du parcours collaborateur et de doubler son effectif.

Deux ans après avoir levé 1,4 million d’euros auprès de « business angels », HeyTeam, plateforme française de gestion du parcours collaborateur, annonce avoir obtenu un financement supplémentaire de 10 millions d’euros, dont 5 millions d’euros en dette.

L’opération a été menée auprès de la société de capital-risque franco-italienne 360 Capital Partners et du fonds espagnol Alliron. Des investisseurs individuels actifs dans les technologies et services RH – Axel et Hugo Manoukian (MoovOne), Jonathan Azoulay (Talent.io) et Olivier Severyns (Snapshift) – ont également contribué à l’effort financier.

De quoi permettre à HeyTeam de muscler sa technologie dite « agile, évolutive et agnostique » et de passer d’un effectif de 30 à 60 personnes « dans les prochains mois ». L’entreprise veut aussi s’affirmer en tant que chef de file européen de l’expérience collaborateur.

« Hyper-personnalisation » des parcours

Le service en mode SaaS a été lancé en 2017 à l’initiative de Nathaniel Philippe, par ailleurs cofondateur du kiosque de presse numérique Cafeyn (anciennement LeKiosk).

Actuellement, HeyTeam revendique plus de 200 entreprises clientes, des entreprises de taille intermédiaire et des grands groupes (SNCF, Naqaparo, Jellysmack, MAIF, Prisma, Octo Technology, etc.), et plus de 50 000 utilisateurs dans 70 pays.

D’autres sont présents sur ce créneau, dont Elevo, Emplify et Talmundo. HeyTeam cherche à se distinguer en optant pour une « hyper-personnalisation » des parcours, de l’intégration au départ. La mobilité géographique, les changements de mission et les retours au travail après une longue interruption sont pris en compte, entre autres critères.

Le service est déployable « à grande échelle » dans les entreprises, selon les promoteurs de l’offre. La start-up dit utiliser le no-code et permettre une connectivité avec les outils RH existants – logiciels de gestion des candidatures (ATS), systèmes de gestion de l’apprentissage (LMS), systèmes d’information de gestion des ressources (SIRH) – dans les entreprises.

Pour Nathaniel Philippe, « alors que la ‘grande démission‘ est en passe de toucher la France dans un marché du travail déjà extrêmement tendu entre plans de recrutement massif et pénurie de talents, la fidélisation de ces candidats, une fois trouvés et sécurisés, sera l’enjeu de la décennie ».

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