Pour gérer vos consentements :

Les leçons de Steve Jobs au premier employé d’Apple

Bill Fernandez, le premier employé d’Apple, connaissait depuis l’enfance Steve Jobs et Steve Wozniak. Ces derniers ont cofondé l’entreprise en 1976, avec le soutien de Mike Markkula, premier actionnaire de la firme californienne. À l’âge de 22 ans, Bill Fernandez quitte Hewlett-Packard et rejoint la toute jeune pousse à la demande de ses mentors. La période est celle du hardware.

« Mon titre était technicien électronique », expliquait Fernandez cet été dans un entretien publié par Y Combinator. « Ce que cela signifiait vraiment, c’était que j’étais un homme à tout faire très intelligent et capable… Presque n’importe quel type de technique ou de truc annexe à faire, c’était mon travail ».

Homme à tout faire

Avec Steve Jobs, ajoute le premier employé d’Apple, « j’ai appris de nombreuses leçons. L’une d’entre elle est que, les années passant, en étant observateur, j’ai repéré toutes les pièces nécessaires pour monter une entreprise. Et vous ne pouvez pas les avoir toutes sur la table au début. [Fort de ce constat] il est plus facile pour moi, désormais, de regarder vers l’avenir et de voir où mon entreprise peut se développer ».

Il poursuit : « une autre chose que j’ai apprise est que vous devez vous battre, être partout et tout faire. Il y a un million de choses à faire, et lorsque que vous êtes seul, vous devez les faire toutes […] Et quand vous avez deux personnes, vous devez en faire un demi-million et quand vous avez quatre personnes, vous devez en faire un quart de million. Vous comprenez ? Dans tous les cas, vous devez toujours être très polyvalent ».

Entreprendre

Bill Fernandez, qui travaille aujourd’hui pour sa propre start-up, explique que travailler avec Steve Jobs au tout début de l’aventure Apple lui a donné le goût d’entreprendre. « Pour réussir tôt vous devez être déterminé. Vous devez être autonome… Vous devez penser : ‘je dois pouvoir faire tout ce qui doit être fait, même si cela n’a jamais été fait’ auparavant ».  Bref, être flexible.

« Steve Jobs était très dynamique, très déterminé. Il bougeait tout le temps », a insisté l’employé devenu entrepreneur. Selon lui, voila ce qu’il faut : « du dynamisme et de la détermination ».

Lire aussi :

La haine de Steve Jobs pour Flash Player enfin expliquée
Pour Steve Wozniak, le futur de l’IT est effrayant
Les secrets d’Apple en 10 questions (quiz)

crédit photo ‘Steve Wozniak & Steve Jobs circa 1975’ freeasinfreedom via Visualhunt.com / CC BY-NC-ND

Recent Posts

GenAI : le Royaume-Uni poursuit ses investigations sur les partenariats de Microsoft et Amazon

L'Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) a lancé la phase de recherche de…

9 heures ago

Clients de VMware : les raisons de la colère

Broadcom remplace pas moins de 168 logiciels VMware par deux grandes licences de location correspondant…

10 heures ago

Laurent Carlier – BNP Paribas Global Market : « L’IA permet de modéliser des relations plus complexes, mais il faut rester prudent »

La banque d’investissement de BNP Paribas utilise l'IA pour proposer des stratégies d’investissement individualisées, en…

11 heures ago

Open Compute Project : les datacenters partagent des bonnes pratiques pour l’environnement

OVHCloud partage ses efforts environnementaux au sommet de l’Open Compute Project qui se tient à…

1 jour ago

Phi-3-mini : Microsoft lance son premier SLM

Avec Phi-3-mini, Microsoft lance un SLM conçu pour attirer une clientèle disposant de ressources financières…

1 jour ago

Apple : l’UE serait prête à approuver son plan pour ouvrir l’accès NFC

La Commission européenne serait sur le point d'approuver la proposition d'Apple visant à fournir à…

1 jour ago