STMicroelectronics dément renoncer à scinder ses activités

En amont de la présentation de son plan stratégique, le fabricant franco-italien de semiconducteurs STMicroelectronics a démenti renoncer à scinder ses activités numériques et analogiques.

Après avoir nié mi-octobre l’existence d’initiatives qui compromettraient l’intégrité de la société, STMicroelectronics a démenti une information publiée le 15 novembre par l’agence Bloomberg selon laquelle le spécialiste européen des semiconducteurs aurait renoncé à séparer ses activités numériques et analogiques.

Des dissensions managériales chez STMicroelectronics ?

L’entreprise franco-italienne, qui précisera en décembre son plan stratégique, a réitéré « son ferme démenti » et indiqué qu’« un tel projet n’a jamais été présenté au conseil de surveillance de ST », arguant que « la direction de la société et son conseil de surveillance sont totalement en phase ».

Or, d’après Bloomberg, le plan visant à permettre au groupe de retrouver le chemin de la croissance – ST a affiché une perte nette de 478 millions de dollars et vu son chiffre d’affaires reculer de 11,3 % au troisième trimestre 2012 – n’aurait pas fait l’unanimité au sein du conseil.

Certains de ses membres privilégieraient la cession d’actifs.

Quant au directeur général de STMicroelectronics, l’homme d’affaires italien Carlo Bozotti, il n’aurait pas été convaincu par les arguments des dirigeants français du groupe, parmi lesquels Didier Lombard, président du conseil de surveillance, et Didier Lamouche, directeur des opérations, en faveur du plan centré sur le numérique et l’analogique.

Enfin, selon l’agence de presse américaine, en l’absence de consensus, ST peinerait à convaincre du bien-fondé de la scission les États français et italien, qui ensemble détiennent 27,5 % des actions de l’entreprise.

crédit photo © STMicroelectronics


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