Stock-options antidatés : la justice acquitte le juriste de McAfee

Après l’éviction du président et du directeur général de l’éditeur en 2006, Kent Roberts le conseil général de McAfee a été reconnu non-coupable

Un jury vient d’acquitter celui qui fut accusé de fraude et de falsification de comptes pour l’éditeur McAfee. En 2006, Kent Roberts est au centre de la polémique avec les dirigeants de l’éditeur de sécurité dans l’affaire des stocks-options antidatées.

Le juriste est alors mis en cause pour avoir modifié le prix de 20.000 stock-options obtenues en 2000 alors que l’entreprise s’appelait encore Network Associates. La modification des valeurs était alors estimée à 200.000 dollars mais le juriste n’a alors pas vendu ses parts.

Petit rappel de l’affaire : l’attribution de stock-options antidatées ou postdatées a longtemps été une « pratique courante » dans les entreprises américaines, puisque cela était considéré comme légal. Néanmoins, des investigations menées par les autorités américaines ont mis en lumière des irrégularités manifestes. Résultat : le président, Kevin Weiss, et le directeur général, George Samenuk de McAfee ont dû démissionner, convaincus de fraude.

Kent Roberts n’est donc pas coupable, le jury a considéré qu’il avait perdu son emploi après l’affaire des stocks-options. Dans ce vaste scandale, il est seulement la troisième personne « exécutive », après l’ex d-g de Brocade Gregory Reyes et Stéphanie Jensen, a passer devant une Cour et le pr

emier à être acquitté.

Les investigations dans cette affaire ont conduit à des enquêtes sur des centaines de compagnies comme Broadcom, Comverse Technology ou Monster Worlwide. Même Steve Jobs et Apple ont alors été inquiétés. Huit d’entre elles ont même, à ce jour, déjà plaidé coupable…

Désormais les règles du jeu ont changé pour devenir plus strictes, les créations d' »actions optionnelles » sont encadrées et doivent maintenant figurer dans les comptes.