Stockage de données : la base mondiale pourrait doubler d’ici 2023

La capacité de stockage mondiale (base installée) pourrait atteindre 11,7 zettaoctets en 2023, selon IDC. Bien moins que la production de données.

La capacité de stockage mondiale (base installée) pourrait atteindre 11,7 zettaoctets (11,7 milliards de teraoctets) en 2023, relève IDC. Soit plus du double par rapport à 2018.

Il reste que cette capacité de stockage ne suit pas le rythme de production mondiale de données. Celle-ci passerait de 33 zettaoctets en 2018 à 175 zettaoctets (175 milliards de teraoctets) en 2025, selon un autre rapport du cabinet IDC (Data Age 2025).

La société d’études estime néanmoins que, entre 1 et 2% seulement des données créées ou répliquées chaque année sont sauvegardées ou stockées pour une période donnée. « Le reste est analysé en temps réel ou est consommé sans jamais être sauvegardé pour une consultation ultérieure », a précisé la firme de Framingham (Massachusetts).

Malgré tout, en 2018, plus de 700 exaoctets de capacité de stockage ont été ajoutés. Tous supports/formats confondus (HDD, SSD, NVM-flash/autre, optique ou encore stockage sur bande). Le chiffre d’affaires cumulé des fournisseurs du secteur a ainsi dépassé 88 milliards de dollars. (source : Worldwide Global StorageSphere Forecast, 2019–2023IDC).

Fournisseurs cloud

Les poids lourds du marché se frottent les mains. Les particuliers, eux, sont de plus en plus dépendants des entreprises, notamment des fournisseurs de services cloud (AWS, Microsoft Azure, Google Cloud Platform, Alibaba Cloud, etc.) pour gérer leurs données.

En outre, d’ici 2023, IDC estime que les entreprises seront aux commandes de plus des trois quarts de la capacité de stockage installée.

Et que la région Asie/Pacifique abritera 39,5% de la « storagesphere » mondiale.

(crédit photo © Andrey VP-Shutterstock)