Stockage NAS : Asustor se met en rack

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Dans la continuité de ses serveurs NAS personnels, Asustor explore le format rack avec 4 modèles conçus pour s’intégrer dans des environnements virtuels et répondre à des usages au-delà du stockage.

À mesure que les TIC gagnent du terrain au sein des PME, la demande en espace de stockage se fait plus forte, mais la cartographie des environnements de travail se complexifie d’autant. Asustor (émanation d’Asus) joue la carte du compromis avec des serveurs NAS en rack.

Le constructeur taïwanais s’inscrit sa stratégie dans cette mutation des infrastructures et redessine son catalogue en conséquence. Illustration avec les modèles AS-604RS, 604RD, 609RS et 609 RD, tous conçus pour s’intégrer dans une variété d’environnements virtuels (Citrix, Microsoft, VMware) avec un support iSCSI/NFS.

Une logique d’optimisation du coût d’exploitation demeure en toile de fond, avec des dispositifs sollicités au-delà du stockage, pour répondre à des usages multimédias et assurer la sécurité des données tout en minimisant la facture énergétique.

L’estampille Atom

Autant d’enjeux abordés sous la bannière du processeur Intel Atom D2700 (bicœur à 2,13 GHz, 1 Mo de cache de second niveau), un élément central dont l’enveloppe thermique contenue (10 W) reflète une quête du rapport performance par watt. Autre cheval de bataille, l’évolutivité, avec jusqu’à 3 Go de mémoire vive (1 Go en standard) et une capacité de stockage s’échelonnant jusqu’à 36 To sur 9 baies, à raison d’un maximum de 4 To par volume en Ext4.

Dans une configuration en RAID 5, Asustor relève des débits supérieurs à 200 Mbit/s, moyennant l’agrégation des deux connecteurs Ethernet Gigabit. Le rendement est dit comparable sur un réseau local virtuel (VLAN), y compris en incluant les opérations de chiffrement des données (en AES-256) et l’action préventive d’un pare-feu associé à un système d’alerte par SMS en cas de corruption ou de menace virale.

Si le basculement entre les deux interfaces Ethernet est automatique en cas de défaillance, il l’est aussi pour les alimentations électriques, redondantes. Dans ce même esprit de continuité d’activité, la régulation thermique est confiée à deux ventilateurs, de 40 à 60 mm selon les modèles.  En contrepartie, la consommation électrique lors du transfert de données peut atteindre 41,8 W sur l’AS-604RS et 73,5 W sur l’AS-609RS.

Data Master ?

Basé sur Linux, l’OS embarqué (Asustor Data Master ou « ADM » 1.0) dispose de sa logithèque dédiée : l’App Central, qui regroupe environ 80 applications. Outre un outil de surveillance dynamique et de contrôle des disques, on retrouve un système de gestion des droits d’accès, une centrale de téléchargement et un outil de vidéo-protection. L’écosystème compte aussi des productions open source, parmi lesquelles des CMS (Dokuwiki, Drupal, Joomla) et des solutions d’e-learning (Claroline, Moodle), mais aussi Piwik, un Google Analytics alternatif.

L’une des particularités d’ADM est d’ouvrir à la lecture de contenus multimédias indépendamment d’un PC, via la sortie HDMI intégrée. Le Media Center Boxee est disponible à cet effet, en complément au serveur iTunes intégré. Les solutions de sauvegarde ne manquent pas, entre la déduplication sur rsync, le transfert sur FTP, la sauvegarde vers des périphériques externes (4 ports USB 2.0, 2 ports USB 3.0, un eSATA), ainsi que des connecteurs vers le cloud (Dropbox, Amazon S3) et une compatibilité Time Machine.

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Crédit photo : Asustor