Stockage : Pillar Data, déjà un an…

Voici un an, Pillar Data débarquait en France avec sa solution alternative de
stockage unique. Nous faisons le point sur l’évolution du fabricant…

« La vie des directeurs techniques est de plus en plus difficile, et la stratégie d’ILM des fabricants impose toujours plus de baies de stockage différentes pour satisfaire chaque classe de besoin. C’est difficile à gérer et ça consomme beaucoup d’énergie. En plus, c’est compliqué et c’est cher« , commente Donald Stewart, directeur des ventes Europe du Sud de Pillar Data.

Pour répondre à cette problématique, Pillar Data a conçu une plate-forme unique qui réunit le NAS et le SAN pour consolider, simplifier la gestion et sauvegarder les données.

« Notre message commence à être bien apprécié. 18 mois après le début de nos ventes, et 12 mois pour l’EMEA, nous avons annoncé à fin 2006 plus de 160 clients et 205 systèmes installés, avec plus de 7 petabytes dans le monde. »

Et pour la France ?

« Nous sommes satisfaits de nos résultats, surtout sur les six derniers mois. La France affiche 10 clients et 18 systèmes installés, dans la finance, l’industrie, l’énergie, et même dans le tourisme avec notre dernier contrat, Pierre & Vacances. Et d’autres vont suivre. En ce début 2007, nous avons déjà signé 4 nouveaux clients et 6 systèmes. »

« Nous gagnons en crédibilité. Notre progression est la plus rapide du marché. C’est aussi la réussite de notre ‘channel’. EN 2006, toutes les ventes ont été indirectes. »

Comment vous positionnez-vous face à vos concurrents ?

« Tous nos clients sont déjà clients d’autres constructeurs », affirme David Dariouch, consultant avant-vente de Pillar Data en France. « La différence, c’est que nous sommes un constructeur généraliste qui entre en concurrence directe sur tous les produits de stockage, et avec une seule machine. »

« Au début, on nous positionne moins sur les projets critiques et plus sur le ‘disaster recovery’. Mais dans une deuxième étape, la présence d’un seul système pour la production réelle s’impose. Surtout qu’avec notre système, on peut démarrer avec de petits besoins puis étendre nos fonctionnalités jusqu’à faire de la mutualisation et de la consolidation. »

« Aujourd’hui, nous avons dépassé le stade du besoin de segmentation de la qualité de services. On nous consulte pour de gros projets de données, de sauvegarde et d’archivage. »

Qu’est-ce qui continue de vous différencier de vos concurrents ?

« Notre premier avantage c’est de bénéficier de l’aura d’Oracle, mais nous touchons tous les types d’activités, tous les types d’architecture, tous les types de données. Et nous sommes capables de travailler dans des environnements hétérogènes. »

« Mais le point majeur, c’est que tous les employés de Pillar viennent du monde du stockage. Nous disposons d’une véritable culture du stockage et nous connaissons tous les produits et toutes les offres de nos concurrents, alors que certains d’entre eux continuent encore de ce demander ce que nous faisons… »

Pouvez-vous nous parler de votre collaboration avec Oracle ?

« Nous avons mis en place une organisation commune pour travailler le commercial, le marketing et la technologie, et proposer des services d’implémentation autour d’Oracle 10g. C’est une action concertée qui répond à des besoins exprimés par les clients par des offres de services surtout destinées aux grandes entreprises. Et nous avons mis en place un roadshow avec Oracle, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, et prochainement en France. »

Et sur l’OEM ?

« Nous n’avons pas de stratégie OEM en vue. En revanche, nous sommes dans l’obligation d’établir des partenariats technologiques, en particulier sur des applications critiques comme SAP, avec qui nous montons un centre de compétences. »

« Nous devons aussi répondre aux problématiques d’archivage légal, et nous avons sur ce plan des discussions pour mettre en place des partenariat avec des éditeurs comme Symantec. »

« La question c’est de développer des technologies pour l’intégration. A ce titre notre priorité numéro un c’est la validation de tous les environnements Microsoft et de figurer au Windows Catalogue. »

« C’est aussi de développer des projets autour de la virtualisation afin de proposer au moins la même chose que nos concurrents. La virtualisation, nous l’avons déjà intégrée au stockage avec la qualité de service. C’est aussi de faire de la consolidation au dessus de virtualisation. »

« La consolidation sert trop souvent à cacher la complexité désespérante de la couche de virtualisation ! Au contraire nous apportons une qualité de service avec une seule unité de stockage qui se comporte comme plusieurs unités différentes. »

« Avec une seule application, nous couvrons toutes les fonctions de l’ILM au lieu de vendre appliances dédiées. C’est pourquoi notre stratégie c’est de parler des données et de simplifier l’architecture derrière. Nos clients apprécient de travailler toujours sur la même machine que l’on vend. Cet aspect est très apprécié. »

« Ce que nous voulons affirmer, c’est qu’il y a une alternative au stockage, et qu’on essaye de donner vie à plus de facilités pour simplifier, consolider et sauver. Nous avons une vraie alternative pour le marché. »