Stockage secondaire : la fragmentation de données est un casse-tête pour l’IT

La fragmentation des sauvegardes de données est un enjeu de taille pour les grandes entreprises. Mais les ressources manquent pour relever le défi.

La fragmentation de données, au sein et en dehors des silos, et la multiplication des copies de sauvegarde compliquent leur gestion à long terme.

Il s’agit d’une problématique clé pour les 900 responsables IT de grands groupes interrogés par le cabinet Vanson Bourne pour Cohesity. Le fournisseur propose lui-même aux entreprises une plateforme logicielle pour gérer les données dites secondaires (sauvegardes, stockage en objet, workflows de test et de développement…).

Justement, ces volumes de données augmentent de manière exponentielle dans les six pays couverts par cette étude : France, Allemagne, Royaume-Uni, États-Unis, Australie, Japon (source : Secondary Data Market Study).

Tous les répondants ou presque (98%) déclarent que le stockage secondaire de leur entreprise a augmenté au cours des 18 derniers mois. Et, sans surprise, qu’il va continuer à augmenter.

En conséquence, 87% des responsables IT considèrent que ces données secondaires fragmentées en silos vont devenir presque impossible à gérer à long terme.

Le problème doit donc être résolu. Mais à quel prix ?

Manque de ressources et de temps

Pratiquement tous les professionnels interrogés (97%) pensent que leur organisation devrait investir davantage qu’aujourd’hui pour gérer efficacement l’ensemble des données secondaires et applications associées. Mais les ressources sont insuffisantes, semble-t-il.

En France, 73% des répondants disent que leurs équipes IT passent entre 10 et 50% de leur temps de travail à gérer les données secondaires de leur organisation.

Plus de 9 répondants sur 10 pensent qu’il leur faudrait environ 16 semaines supplémentaires chaque année pour atteindre cet objectif, en l’absence d’outils adaptés.

En France, 83% des responsables IT interrogés stockent des données dans deux à cinq clouds publics. Et 68% de ceux qui utilisent le cloud public déclarent faire au moins une copie de ces données dans ce même cloud ou celui d’un autre fournisseur.

(crédit photo © shutterstock)