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Avec StoredIQ, IBM s’offre le droit de vie ou de mort sur la donnée

En faisant l’acquisition de l’éditeur texan StoreIQ, dont les applications rejoignent la division Software Group, IBM complète son offre de gouvernance et de gestion de la vie de la donnée, aux cotés de produits de gestion du cycle de vie de l’information présents dans Tivoli, ainsi que chez PSS System acquis en 2010 et Vivisimo acquis cette année.

Des métadonnées à la vie de la donnée

À l’origine était une start-up nommée Deepfile, créée en 2011 à Austin, Texas – donc quelque peu issue du chaudron d’IBM qui a réalisé là-bas dans ses labs une partie des développements d’Unix et de ses processeurs -, qui a créé un système de métadonnées pour gérer tout type de donnée non structurée. Un marché appelé ‘data discovery‘. Un peu comme ce que propose Autonomy acquis par HP.

En 2005, Deepfile se concentre sur la gouvernance et la compliance de la donnée, à savoir quelles données faut-il conserver et quelles données peuvent être détruites ? Une question qui interpelle nombre d’utilisateurs de l’informatique, à laquelle la solution apporte une réponse finalement simple : laissez l’application la gérer pour vous ! Pour marquer son inscription dans un nouvel horizon, la société change de nom et devient StoreIQ.

Comment fonctionne StoreIQ ?

La solution identifie la donnée et la classe en appliquant des règles, en particulier de régulation, imposées par les lois, règlements et usages, ce qui permet de déterminer qui a accès à quelle donnée, et surtout quelle donnée peut être détruite.

Des fonctionnalités qui ont déjà séduit IBM, StoreIQ figure parmi les solutions partenaires de Tivoli, mais aussi EMC, Hitachi, Microsoft et NetApp, pour ne citer que les principaux.

Qu’est-ce qui a séduit IBM ?

Tout d’abord StoreIQ est un outil de gestion des données non structurées, qui sait appliquer des règles liées à la conservation de l’information.

Automatiser la sélection de la donnée à conserver est une fonctionnalité qui augmente la valeur de cette dernière, et donc la pertinence d’une démarche Big Data, par exemple. Automatiser la sélection et la destruction des données qui ne sont pas stratégiques et/ou qui peuvent ne pas être conservées simplifie la mission des utilisateurs et réduit le coût du stockage.

Au final, avec l’acquisition de StoreIQ, IBM va pouvoir étendre sa suite ILG (Information Lifecycle Governance) pour mettre en place et automatiser chez ses clients leur politique de gouvernance de la donnée. Un bon point alors que le volume de celle-ci double dans les organisations tous les 18 à 24 mois…

Les conditions de l’acquisition, qui devrait être effective au cours du premier trimestre 2013, n’ont pas été communiquées.


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