Sundar Pichai va prendre les rênes de plusieurs services Google

Adoubé par Larry Page, Sundar Pichai voit ses prérogatives au sein de Google élargies. Il devient le responsable de la plupart des services Internet de la firme.

Devenu, en dix ans de collaboration, l’un des piliers de la multinationale américaine, cet ancien d’Applied Materials (semi-conducteurs) et de McKinsey & Company (cabinet de conseil) voit ses prérogatives élargies à l’initiative du CEO Larry Page. Son ascension avait véritablement débuté en mars 2012 : alors à la tête des activités de développement autour du navigateur Web Chrome et du système d’exploitation dérivé (Chrome OS), il avait ajouté à son portefeuille les Google Apps, après le départ de Dave Girouard, selon nos confrères d’ITespresso.

Un an plus tard, Sundar Pichai avait récupéré la supervision d’Android en remplacement d’Andy Rubin, appelé à d’autres fonctions au sein du groupe. A 42 ans, le voilà principal dirigeant de la plupart des services Internet de Google. En l’occurrence le moteur de recherche, la R&D, les solutions publicitaires (AdWords…), le réseau social (Google+), la cartographie (Maps) et les offres d’infrastructure.

Quelques exclusions

Re/code, qui s’appuie sur un mémo diffusé en interne, précise que les responsables de ces différentes activités (respectivement Amit Singhal, Alan Eustace, Sridhar Ramaswamy, Dave Besbris, Jen Fitzpatrick et Urs Hölzle) rapporteront désormais directement à Sundar Pichai. Les filiales Nest et Calico, YouTube ne serait pas concernées par cette réorganisation. Même constat pour les affaires juridiques, le département finance et le business développement.

Courtisé par Twitter et un temps cité comme candidat sérieux à la succession de Steve Ballmer chez Microsoft, Sundar Pichai est amené à occuper un rôle central dans la stratégie d’innovation de Google. A la clé, un probable renforcement des intégrations entre les différents produits… et éventuellement cette fusion Android – Chrome OS objet de rumeurs depuis plusieurs années. Google suivrait là le même chemin qu’Apple (qui multiplie les jonctions entre iOS et OS X), mais aussi Microsoft (qui développe une seule plate-forme pour les PC, les smartphones et les tablettes).

Crédit Photo @Google

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