Symantec supprime encore 10 % de ses effectifs

Avant le départ de son CEO, le spécialiste de la sécurité des terminaux, Symantec, annonce à nouveau réduire ses effectifs. Près de 1 200 emplois seraient concernés.

Symantec n’en finit pas de se restructurer et de réduire la voilure… L’éditeur de solutions de sécurité a annoncé jeudi soir vouloir supprimer 10 % de son effectif actuel (plus de 11 000 employés dans 35 pays, dont la France). Quelque 1 200 emplois sont donc concernés. Parallèlement, la firme américaine veut fermer certaines de ses installations. L’entreprise prévoit ainsi de réduire ses dépenses annuelles de près de 400 millions de dollars. Mais elle devra aussi absorber les coûts liés à la restructuration. Des coûts compris entre 230 millions et 280 millions de dollars, selon ses prévisions.

Négocier le basculement dans le Cloud

En 2014, Symantec qui employait alors près de 20 000 collaborateurs dans le monde, avait déjà annoncé supprimer 2 000 postes. Et ce, dans la foulée de sa scission en deux sociétés distinctes cotées en bourse : l’une consacrée à la gestion et au stockage de l’information (Veritas, vendue depuis à la société de gestion d’actifs Carlyle Group), l’autre à la sécurité informatique (Symantec).

Mais l’entreprise de cybersécurité peine à équilibrer ses comptes (les revenus issus du Cloud ne permettent pas encore de compenser la baisse des revenus issus de l’achat de licences). Le mois dernier, Symantec a donc annoncé l’éviction de son CEO (Mike A. Brown) et alerté sur ses prévisions.

Les résultats de Symantec publiés jeudi 12 mai ont confirmé la tendance. Ses revenus ont effectivement baissé de 3 % à 873 millions de dollars au quatrième trimestre de son exercice 2016, et reculé de 9 % sur l’ensemble de l’exercice à 3,6 milliards de dollars (normes US GAAP).

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