Symantec visé par une class-action

L’éditeur de sécurité américain est touché par une action collective en justice. La question des renouvellements automatiques sans le consentement des utilisateurs est au centre de l’affaire.

Un utilisateur de New-York vient de poursuivre l’éditeur de sécurité pour défaut de notification de renouvellement de sa solution de sécurité. Symantec aurait alors débité 76 dollars sur le compte de l’intéressé sans son consentement.

La poursuite intervient 7 mois après que l’éditeur de sécurité Symantec ait été condamné à payer une amende de 375.000 dollars pour défaut de notification avant toute nouvelle souscription à une année de protection. Le système de licences fonctionnant pour un an, l’éditeur se voit encore une fois inquiété pour des questions de renouvellements. Lorsqu’une licence expire, l’éditeur doit alors demander l’accord de l’utilisateur pour toute nouvelle licence anti-virus et concernant les mises à jour. Un accord qui n’a jamais été demandé selon l’initiateur de la class-action (action collective), Kenneth Elan.

Côté éditeurs, l’argument avancé est que la continuité de la sécurité doit être possible grâce à un renouvellement automatique. Pourtant, face à des décisions de justice favorables aux consommateurs, les deux géants de la sécurité, McAfee et Symantec avaient choisi de fournir des notifications au moins sous forme électronique « avant et après toute nouvelle souscription ».

Toujours est-il que selon le site Computerworld, le plaignant a demandé à la cour de New-York que sa demande en justice soit qualifiée de class-action, afin que toute personne étant dans le même cas puisse aussi se former en tant que victime. Si c’est le cas, des milliers d’utilisateurs pourraient bien affluer vers les tribunaux. Selon, la cour américaine, Symantec n’a alors pas encore répondu à cette action en justice.