Le système d’exploitation Oracle Linux 6.3 est de sortie

Rafraichi et capable d’utiliser pleinement le système de fichiers Btrfs, Oracle Linux 6.3 a bien des atouts… y compris face à Red Hat.

Le géant du logiciel Oracle vient de mettre à jour sa distribution Linux, qui passe aujourd’hui en mouture 6.3. La liste des nouveautés est en grande partie empruntée à celle de l’OS RHEL 6.3, Oracle s’appuyant sur le code source fourni par Red Hat pour mettre au point son offre.

Oracle Linux 6.3 propose ainsi de multiples avancées dans le secteur de la virtualisation, avec la possibilité d’attribuer un maximum de 160 cœurs d’exécution et de 2 To de mémoire vive par machine virtuelle. D’autres nouveautés permettent d’améliorer les performances de l’OS, ainsi que sa compatibilité avec les processeurs de dernière génération.

Un noyau « maison »

Différence notable avec la distribution RHEL 6.3, Oracle Linux 6.3 est livré avec un kernel 2.6.39 optimisé. L’Unbreakable Enterprise Kernel est installé par défaut. Au besoin, il sera toutefois possible de revenir au noyau Linux 2.6.32 proposé avec RHEL 6.3.

Autre spécificité, la présence d’OCFS (Oracle Cluster File System), un système de fichiers distribué signé par la firme. De plus, le support de Btrfs (encore une solution développée par Oracle) se veut très avancé. Il sera ainsi possible, en utilisant un média de démarrage alternatif, d’installer directement le système sur une partition formatée en Btrfs.

Un business model ouvert

Rappelons enfin que les médias d’installation, comme les mises à jour, sont fournis gratuitement par Oracle. Pour accéder à Oracle Linux 6.3, il suffit en effet de s’inscrire sur l’Oracle Software Delivery Cloud. Après installation, les entreprises seront libres d’opter, ou pas, pour une offre de support complémentaire.

Notez qu’Oracle a été le plus prompt à dégainer cette 6.3 (Red Hat mis à part, bien entendu). La Scientific Linux et la CentOS, deux offres communautaires, n’ont en effet pas encore été mises à jour.

Crédit photo : © Larry Ewing & Simon Budig