Les grands noms du web s’opposent aux obligations de silence imposées par la justice américaine lors de l’accès aux données des internautes. Apple et Mozilla montent au front.

Les grands noms du web s’opposent aux obligations de silence imposées par la justice américaine lors de l’accès aux données des internautes. Apple et Mozilla montent au front.
Elektron, Foretec, Midi System et SGME, quatre PME écartées du marché des écoutes judiciaires au profit de Thales, ont déposé une nouvelle plainte auprès de la Commission européenne.
Des chercheurs allemands mettent en évidence des failles du réseau mobile qui permettent d’écouter n’importe quelle conversation téléphonique de n’importe où dans le monde.
Dix mois après les premières révélations d’Edward Snowden sur les écoutes menées par l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA), Barack Obama dévoile son plan visant à mettre un terme à la collecte systématique de métadonnées. Reste à convaincre le Congrès.
Après le scandale « Made in NSA », Barack Obama serait prêt à proposer au Congrès américain de mettre un terme à la collecte systématique de données téléphoniques, tout en préservant la marge de manœuvre des autorités en matière de lutte antiterroriste.
Faute de parlementaires assez nombreux pour saisir le Conseil constitutionnel, la décriée loi de programmation militaire est adoptée en l’état.
Les détracteurs de l’article 13 de la loi de programmation militaire dénoncent un texte liberticide et en appellent à saisir le Conseil constitutionnel. De son côté, le rapporteur du texte au Sénat affirme qu’aucune extension du champ des données accessibles par rapport au droit existant n’est prévue. Cet article va-t-il ou non bousculer le cadre juridique applicable aux services de renseignement ?
Le projet de loi de programmation militaire 2014-2019 a été définitivement adopté en deuxième lecture au Sénat. L’amendement visant la suppression de l’article 13, vivement contesté par l’industrie numérique, a été rejeté. L’extension de l’accès administratif aux données de connexion en temps réel est donc entérinée. Le Conseil constitutionnel va-t-il être saisi ?
L’accès administratif aux données de connexion et de géolocalisation, prévu dans un projet de loi actuellement en discussion au Parlement, fait réagir le Syntec Numérique. Qui demande que le Conseil National du Numérique rende un avis sur la question.
De nouvelles révélations émanant d’Edward Snowden nous apprennent que la NSA collecte les données de géolocalisation de centaines de millions de téléphones mobiles à l’échelle planétaire. Un programme qui exploite les interconnexions câblées entre les réseaux mobiles des différents opérateurs.
Les rédactions de ChannelBiz, ITespresso et Silicon livrent, en vidéo, leur billet d’humeur sur l’actualité du secteur. Une émission hebdomadaire dont nous vous présentons, ici, la troisième édition.
Un article de la loi de programmation militaire ouvre la porte à une collecte administrative de données en temps réel de données par les services de renseignement, mais aussi par Bercy. Une disposition qui créerait une base juridique pour des programmes d’écoute généralisés comme ceux de la NSA.
Les révélations se poursuivent sur les programmes d’écoute de la NSA. Même si les 28 pays européens, réunis pour un conseil sur le numérique, affichent leur opposition de principe à ces pratiques, les dissensions au sein de l’Union ne permettent pas de faire avancer les mesures concrètes.
C’est maintenant une certitude : des millions d’écoutes téléphoniques ont été réalisées par la NSA avec comme cible des citoyens français. Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur, a réagi ce matin à ce nouveau rebondissement dans l’affaire Prism.