Tandberg Data se refait une santé, après avoir annoncé une restructuration radicale – avec fermeture du siège historique, et son déménagement en Allemagne. Il est vrai que le constructeur dispose d’une avance technologique confortable, qui doit lui permettre de rester parmi les leaders dans les systèmes de stockage sur bandes au format VTL (virtual tape library). Rappelons que Tandberg Data est constructeur OEM (original equipment manufacturer) pour des géants tels qu’IBM, HP, Dell, NEC, Fujitsu…
Ce 11 mai, Tandberg Data annonce le lancement d’une nouvelle génération d’unités robots sur bandes VTL (auto-chargeurs), la ligne DPS1000. Pour rappel, ce constructeur s’est taillé une réelle réputation avec des « appliances » VTL (virtual tape library), par opposition à un approche exclusivement logicielle (chez CA, Symantec…).
La nouvelle offre de Tandberg Data est constituée de deux modèles :
– le DPS 1100: c’est une unité de 1 ‘u’ pouvant accueillir jusqu’à 3 tera-octets (To), avec la possibilité de 32 librairies virtuelles de 8 lecteurs de bande chacune; donc, il est possible d’aligner jusqu’à 96 « cartouches virtuelles ». Le prix d’entrée est de 8.000 euros HT.
L’intérêt est que l’on peut lui connecter des modules d’expansion de 2 ‘u’, avec leur contrôleur, comptant 12 unités disques. Le premier module est proposé avec 6 disques (et donc 6 logements libres), apportant une capacité de 4,5 To. Ce premier module avec ses 6 disques est également positionnné à 8.000 euros HT. Et chaque module disque d’expansion supplémentaire est tarifé à 2.500 euros.
– le DPS 1200 est une configuration de 2 sous-ensembles de DPS 1100, avec alimentation redondante, offrant donc une capacité double, soit 6 To (disques de 750 Go). Le prix de ce DPS 1200 démarre à 14.000 euros. Pour ces tarifs, Tandberg offre une garantie de trois ans, dont un an sur site.
En France, Tandberg Data est distribué par au moins quatre importateurs : Ingram, TechData, Exclusice Storage.
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