TechDays 2011 : « La décision de migrer vers Windows 7 a parfois été prise avant l’arrivée du SP1 »

Plus léger et plus abouti que Vista dès son lancement, Windows 7 a été plus rapidement adopté par les entreprises que son prédécesseur.

À la veille de la sortie des Service Pack 1 de Windows 7 et Windows Server 2008 R2 (le 16 février sur Technet et MSDN et le 22 février pour les autres utilisateurs), nous avons souhaité savoir si les entreprises attendaient cette mise à jour pour migrer (comme cela a souvent été le cas avec d’autres versions de ces OS, pour des raisons pratiques de mises à jour post-installation).

Thierry Rapatout, directeur technique Microsoft services et Mathieu Bourreau, responsable de la ligne de produits Windows pour l’entreprise, estiment que ce n’est pas le cas : « Autant Vista a créé une rupture, autant 7 s’est focalisé sur les performances et la stabilité. Aussi, la décision de déploiement a parfois été prise avant l’arrivée du SP1, y compris chez les grands comptes. »

La demande plus faible en ressources de Windows 7 a également permis de provoquer une plus large migration des postes de travail, la mise à niveau du matériel n’étant pas toujours requise. Quant à savoir si MED-V (Microsoft Enterprise Desktop Virtualization), qui fait partie du MDOP (Microsoft Desktop Optimization Pack), a pu changer la donne, nos deux interlocuteurs considèrent effectivement qu’il constitue un accélérateur.

La virtualisation est ainsi devenue la solution permettant aux entreprises de s’accommoder du cycle de développement plus rapide des OS de Microsoft. De quoi donner confiance aux entreprises qui peuvent donc adopter un nouvel OS (parfois sous la pression de leurs employés, qui l’utilisent à leur domicile) sans risquer de se retrouver avec des applications devenues incompatibles. « Le deploy and test remplace ici le test and deploy. »

Le cycle de développement plus rapide des OS a également un autre effet : « Il provoque des sauts technologiques plus faibles. Pas question de se retrouver avec un nouvel effet Big Bang, comme lors du passage de XP vers Vista. L’approche Big Bang induit un développement du produit trop long, trop cher et trop risqué. »

___

À VOIR AUSSI :

DOSSIER : la révolution du cloud computing

Comment le cloud computing peut-il mobiliser les entreprises lasses de “faire de l’informatique”. Plutôt que d’investir toujours plus dans des équipements informatiques, une alternative se profile : utiliser des services en ligne sécurisés, en payant quelques dizaines d’euros par mois. Car c’est bien un flux applicatif qui est attendu, avec des données sécurisées, dont une partie externalisable.

Ce dossier exceptionnel comporte 16 volets, sur les termes du changement, sur le cloud privé mal apprivoisé, sur le multi-tenant, sur le cloud hybride, sur la place des SSII et des VARs…

Plus de détails ici.