Télégrammes : Apple Park ouvre en avril, Kubernetes débarque sur Azure, Google Cloud du HPC sur GPU

Puisque François Bayrou a décidé de ne pas se présenter à la présidentielle, il a tout le loisir de lire les télégrammes du soir.

L’Apple Park entrouvre ses portes. L’Apple Park s’apprête à ouvrir ses portes. Le nouveau siège d’Apple accueillera les premiers salariés de la firme de Cupertino au mois d’avril prochain. Le transfert des 12 000 collaborateurs devrait s’étaler sur six mois. La fin de la construction des bâtiments et l’aménagement des espaces verts se prolongera jusqu’à la fin de l’été. Imaginé par Steve Jobs, le nouveau campus s’inscrit sur 70 hectares sous forme d’un anneau gigantesque de 260 000 m2. Son bâtiment principal est entièrement recouvert des plus grands panneaux de verre courbes au monde selon Apple. Niché en haut d’une colline, l’Apple Park entend s’intégrer dans un espace verdoyant plantés de plus de 9 000 arbres natifs résistants à la sécheresse. Le campus sera entièrement alimenté à partir d’énergies renouvelables produites par des panneaux solaires d’une puissance de 17 mégawatts. Outre un Apple Store, un espace pour les visiteurs, un café ou encore un centre de fitness réservé aux employés, le futur lieu disposera d’un auditorium de 1000 places qui, comme il se doit, sera baptisé le « Steve Jobs Theater ». Le cofondateur d’Apple aurait eu 62 ans ce 24 février.

Conteneurs : Kubernetes débarque dans Azure. Alors que l’adoption rapide des conteneurs par les entreprises se confirme, Microsoft annonce le support de Kubernetes sur son Azure Container Service, son offre de conteneurs sous forme de service (Caas). Placé en Open Source à la mi-2015, Kubernetes est à l’origine un projet de Google ; la technologie permet de faciliter la gestion d’importants clusters de conteneurs. Cet outil d’orchestration, inspiré du système Borg employé par le géant de la recherche, vise avant tout à réduire les tâches manuelles nécessaires au fonctionnement d’un système d’information basé sur des conteneurs (par exemple via le provisioning automatique, l’équilibrage de charge ou le patching). Signalons que Microsoft supporte également Docker Swarm et Mesos, les deux principales alternatives à Kubernetes. De son côté, AWS, le leader du Iaas, supporte déjà l’outil d’orchestration issu de Google, tout comme évidemment la Cloud Platform de ce dernier.

Google propose des instances HPC sur GPU Nvidia. La firme américaine va mettre à disposition les puces graphiques, Nvidia au sein de ses datacenters pour les chercheurs. Cette puissance de calcul doit servir aux avancées dans le machine learning. L’offre GPU sera disponible la semaine prochaine sur les régions asia-east1, us-east1 et europe-west1. Elle permettra de connecter jusqu’à 8 GPU sur 4 cartes K80 sur une instance de Compute Engine.  Pour le prix, il faudra compter de 0,70 $ aux États-Unis et 0,77 $ en Europe et en Asie. Google suit ainsi le mouvement initié par AWS et Microsoft. Amazon en septembre dernier avait lancé des instances P2 sur les cartes Tesla K80 de Nvidia.