Télégrammes : Face ID pas infaillible, La Chine n°1 du Top500, La 4G prend le métro toulousain

Les télégrammes du soir se joignent au cri d’alarme des 15 000 scientifiques sur l’état alarmant de la planète.

L’iPhone X trompé par la 3D. C’était à craindre. Le système de reconnaissance faciale, Face ID, supposé sécuriser l’accès à l’iPhone X à son seul propriétaire s’est fait berner par un masque imprimé par une imprimante 3D. C’est ce que démontre la société vietnamienne Bkav dans cette vidéo. Selon cette entreprise spécialisée dans la sécurité des terminaux mobile, Face ID se concentre notamment sur la reconnaissance du nez. Du coup, celui du masque 3D n’a pas été reproduit par l’imprimante mais manuellement par une artiste. D’autres trucages mêlant maquillage et images 2D ont permis de faire passer le visage artificiel pour le vrai auprès de Face ID. Certes, la tromperie nécessite beaucoup de travail de finesse pour un coup non négligeable estimé à 150 dollars. Mais l’idée pour Bkav était surtout de démontrer que Face ID n’est pas infaillible. Démonstration faite. Le mot de passe a encore de beaux jours devant lui…

La Chine s’impose au Top500. Les Etats-Unis viennent de céder leur première place au Top500 des supercalculateurs au profit de la Chine. Au classement de novembre, cette dernière cumule pas mois de 202 systèmes contre 145 pour la puissance américaine. Loin derrière le Japon s’impose à la troisième place avec 35 machines suivie de l’Allemagne (20), talonnée par la France (18) et le Royaume-Uni (15). La Chine occupe également plus d’un tiers du classement en matière de puissance cumulée (35,4%). Son premier supercalculateur, le Sunway TaihuLight installé au National Supercomputing Center de Wuxi, également en haut du classement, dépasse les 93 petaflops. Le second, le Tianhe-2 du National Super Computer Center in Guangzhou, n’atteint « que » 33,86 petaflops. Si les US cumulent 29,6% de la puissance des systèmes du classement, son premier supercomputer arrive à la 5e place avec le Titan Cray XK7 du DOE/SC/Oak Ridge National Laboratory pour 17,59 petaflops. Le Pangea SGI Ice X pour Total Exploration Production s’inscrit comme le premier des systèmes français à la 21e place.

Le métro toulousain couvert en 4G. Les usagers du métro parisiens (notamment) vont-ils jalouser ceux des transports sous-terrain de Toulouse ? En fin de semaine dernière, les élus locaux, la régie de transport Tisséo et les représentants des quatre opérateurs mobiles ont inauguré, en présence de la ministre des Transports Élisabeth Borne, la couverture intégrale du métro de la ville rose en 2G, 3G et même 4G. C’est Orange qui, à partir de la signature du contrat en juillet 2016, s’est chargé de déployer l’infrastructure. SFR, Bouygues Telecom et Free sont ensuite venus greffer leurs équipements sur le réseau de l’opérateur historique. Les opérateurs ont couvert 8 millions d’euros des 10 millions de ce projet encourageant pour les autres régis de transport sous-terrain. Il faut dire que, avec deux lignes seulement, celui-ci est beaucoup plus simple à finaliser qu’avec la vingtaine de lignes du métro de Paris. Lequel est loin d’offrir la 4G partout. Ni même la 3G (voire la 2G selon les opérateurs).