Télégrammes : IBM Cloud évince Bluemix, Résultats mitigés pour Altice, Signal passe au fixe.

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Bluemix passe aussi à la trappe. C’est la valse des marques du Cloud chez IBM. Après avoir évincé Softlayer au profit de Bluemix il y a un an, c’est au tout de l’ex-marque phare de partir à la poubelle. Désormais, l’ensemble des quelque 170 services Cloud de Big Blue sera répertorié sous IBM Cloud. Difficile de faire plus simple. « Notre objectif est de fournir un Cloud facile à utiliser, unifié sur de multiples déploiements et le leader mondial de la prise en charge des charges des workloads critiques, justifie Michael Mendenhall, Chief Marketing Officer, IBM Watson et Cloud Platform chez IBM. Dans [ce cadre], nous unissons les Cloud public, privé, hybride et le multiple sous une seule marque. Nous sommes le Cloud IBM. Le Cloud pour votre entreprise. »

Résultats mitigés pour Altice. Au troisième trimestre 2017, Altice Group affiche un chiffre d’affaires en recul annuel de 1,8% avec un chiffre d’affaires de 5,76 milliards d’euros (mais en hausse de 0,3% à taux de change constant en dollar pour les activité d’Altice USA formé à partir des acquisitions des câblo-opérateurs Suddenlink et Cablevision en 2015). Néanmoins, conséquences des restructurations des différentes filiales, l’Ebitda ajusté progresse de 1,8% (+4,2% à taux de change constant) à 2,36 milliards d’euros. En France, premier marché du groupe télécoms fondé en 2001 par Patrick Drahi, le résultat de SFR recule de 1,3% à 2,76 milliards pour un Ebitda ajusté tiré par le bas de 3,2% avec à peine plus de 1 milliard d’euros. Au Portugal, les rapports s’inversent. Le chiffre d’affaires se réduit de 3,1% (566 millions d’euros) alors que le recul l’Ebitda se limite à 1,3% (265 millions). Le groupe est soutenu par l’activité américaine. Si le chiffre d’affaires d’Altice USA recule de 2,5% (+3,2% à taux de change constant), l’Ebitda augmente de 12,8% à 885 millions. Du coup, la trésorerie augmente, de 2,9% à 1,4 milliard. Pour l’ensemble de l’année, le groupe télécoms espère une croissance globale du chiffre d’affaires et de l’Ebitda tout en prévoyant un investissement global de 4 milliards pour l’année en cours.

Signal passe au fixe. Après le mobile, le desktop. L’application de messagerie sécurisée Signal est désormais disponible pour les environnements de bureau Windows, Mac et Linux (pour les principales distributions comme Ubuntu ou Debian) en plus de l’offre mobile. Néanmoins, celle-ci reste obligatoire pour exploiter la version desktop. Développé originellement pour la mobilité en 2014 par Open Whisper Systems, Signal appuie la sécurisation des communications sur Signal Protocol. Un protocoleOpen Source également exploité par Facebook pour Messenger ou WhatsApp, deux autres références en matière de messageries instantanées.