Télégrammes : L’Espace, espace de stockage; L’Etat pas encore prêt à céder Orange; Opera Software bascule en Chine; La Freebox V7 se fait attendre

Les manifestations contre la loi Travail se poursuivent et les télégrammes du soir se suivent…

  • Stocker ses données dans l’espace. Constellation Cloud, une start-up de Los Angeles, a la solution pour les réfractaires au Cloud pour des questions de localisation des données. Elle va développer des satellites équipés de datacenter qui seront mis en orbite d’ici 2019. Constellation Cloud fournira donc de la capacité de stockage, ainsi que l’accès réseau. Ce système, appelé SpaceBelt, a de multiples avantages, le stockage des données peut se faire depuis n’importe où, il n’y a pas de sensibilité aux risques naturels comme les tremblements de terre, tsunami, tornade. La sécurité est assurée par du chiffrement et la jeune pousse assure que le débit sera au rendez-vous. Elle travaille sur la fabrication de 8 à 9 satellites pour démarrer.
  • Macron entrouvre la porte au désengagement d’Orange. « Nous n’avons pas vocation, de manière pérenne, à rester au capital [de certains groupes] », a déclaré Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique devant la commission des Finances du Sénat qui s’interrogeait sur d’éventuelles cessions de participations de l’Etat dans les entreprises. Le ministre s’est notamment attardé sur le cas d’Orange, détenu à hauteur de près de 23% du capital par l’Etat (13 % par l’agence des participations de l’Etat et 9,6 % par la Banque publique d’investissement). S’il se montre favorable à une cession d’une partie des parts de l’opérateur, l’heure n’a pas encore sonné. « Dès que les conditions de marché sont bonnes, il faut pouvoir céder », estime Emmanuel Macron. Ce qui pourrait ne pas arriver avant la fin du plan fibre prévu en 2022. Autrement dit, le ministre douche définitivement toute velléité d’un acteur majeur de vouloir prendre une part conséquente au capital d’Orange comme avait souhaité le faire le groupe Bouygues si le rachat de Bouygues Telecom par l’opérateur historique s’était finalisé. Mais d’ici 2022, il peut s’en passer des choses. A commencer par des changements de gouvernement…
  • Opera Software est chinois. Opera Software, l’éditeur norvégien du navigateur homonyme, est désormais la propriété d’un consortium d’investisseurs chinois. Les actionnaires de l’entreprise norvégienne ont accepté que le fond Golden Brick Silk Road (Shenzhen) Equity Investment, accompagné des investisseurs Qihoo 360 Technology, Beijing Kunlun Tech, et Yonglian Investment, acquièrent plus de 90% du capital de l’éditeur. Pour un montant de 1,24 milliard de dollars (1,1 milliard d’euros). Ce nouveau soutien va permettre à Opera d’accélérer sa pénétration des marchés émergents. Réputé pour ses solutions innovantes (comme l’intégration d’un client VPN natif ou d’un bloqueur de publicité dans son navigateur), la part d’Opera (le navigateur) n’a jamais décollé depuis son lancement en 1997 sur le marché des navigateurs Web. Mais l’entreprise propose différentes solutions professionnelles dont une régie publicitaire à partir de ses applications mobiles.
  • La future Freebox V7 se fait attendre. Free prend son temps pour sortir le successeur de sa Freebox Révolution. Le haut de gamme des box de la filiale d’Iliad est disponible depuis 2010. Depuis, Free s’est contenté de sortir des box aux fonctionnalités plus basiques comme la Mini 4K en 2015 ou la Crystal en 2013. Et le lancement récent de la Livebox 4 d’Orange ou celui de la Zive Box de SFR en début d’année ne semblent pas accélérer le mouvement. Lequel ne s’opèrera pas avant septembre prochain comme la confirmé (par vidéo) Xavier Niel à la communauté de Freenautes lors de leur récent #FreeDay2016 au siège d’Iliad. Pas de Freebox V7 avant la rentrée mais celle-ci sera « disruptive » a assuré le dirigeant. Une rupture technologique par rapport aux précédente Freebox et, on sans doute, aux box de la concurrence, rapporte ITespresso.fr.