Télégrammes : Piloter Netflix par la pensée, Smartphone Samsung au Tizen 3.0, Le soja au service du graphène

En attendant de découvrir les nouvelles révélations sur le Penelope Gate, précipitez-vous sur les télégrammes du soir.

Gérer Netflix par la pensée. Quatre ingénieurs de Netflix ont livré une solution baptisée « Mindflix ». Ils ont utilisé un bandeau mesurant l’activité cérébrale pour contrôler l’interface de la plateforme de vidéo à la demande. Cette technique a été réalisée à l’occasion de « hack days » organisés régulièrement par Netflix. L’équipe de scientifiques a publié une courte vidéo où l’on voit un des membres de l’équipe doté du bandeau et interagir avec l’interface utilisateur de Netflix. Mais le quatuor reste sibyllin sur les techniques utilisées. L’activité cérébrale doit être couplée avec des actions prédéfinies. La lecture effective des pensées n’est pas encore pour tout de suite.

Un nouveau smartphone Samsung sous Tizen 3.0. Samsung poursuit le développement de solutions sous Tizen, le projet d’OS embarqué de la Fondation Linux et principalement soutenu par le constructeur coréen. Si ce dernier a privilégié l’usage du système d’exploitation Open Source dans ses montres connectées et ses télévisions, il développerait un nouveau smartphone sous Tizen 3.0, croit savoir l’agence Yonhap News. Ce futur terminal, estampillé SM-Z250, visera à alimenter les marchés émergents tout en permettant à Samsung de tester sa capacité à réduire sa dépendance vis-à-vis d’Android et, donc, Google. Le Z250 devrait constituer le 4e smartphone sous Tizen du géant coréen. Le précédent, le Z2 sous Tizen 2.4, avait été livré en août 2016.

Production de graphène au soja. Produire du graphène à base de soja ? C’est la technologie que des scientifiques du CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation) ont mise au point en coordination avec des chercheurs des universités de Sydney et de Queensland. Baptisée GraphAir, cette technologie permet de fabriquer des films de graphène sans recourir à un environnement hautement sécurisé (notamment à cause de l’usage de gaz de compression explosifs). Ce qui allège considérablement les coûts de production d’un produit très utilisé dans la miniaturisation des composants électroniques et dans les appareils médicaux. Globalement, les chercheurs du CSIRO parviennent à transformer l’huile de soja en feuille de graphène en une seule étape en jouant simplement sur la température. Outre ses caractéristiques de conduction, le graphène pourrait améliorer l’autonomie des batteries des smartphones (jusqu’à 25%) et permettrait de ralentir les émissions de lumière sous la vitesse des électrons. Ce qui ouvrirait le chemin vers la mise au point de composants à base de circuits lumineux dans des appareils ultra compact. Avec, à la clé, des promesses de performances décuplées.