Télégrammes : Pokemon Go jackpot pour Apple, Aquila s’envole, Empreinte digitale 3D d’un mort

Après la victoire du Français Romain Bardet dans les Alpes, il est temps de lire les télégrammes du soir.

Pokemon Go une martingale pour Apple. Le succès de l’application mobile n’est pas qu’un jackpot pour Nintendo, c’est aussi un générateur d’argent pour Apple. Pour la firme à la pomme, une analyste de Needham, Laura Martins estime que Pokemon Go devrait rapporter des revenus additionnels de l’ordre de 3 milliards de dollars sur 2 ans. Elle prélève une taxe de 30% des revenus générés par l’application présente sur l’App Store. Une bonne nouvelle pour Apple qui souhaite accélérer sur les services et les logiciels pour contrecarrer la baisse des terminaux. Google devrait également bénéficier du succès de Pokemon Go réalisé par Niantic, ancienne spin-off de Google (devenue indépendante en août 2015).

Vol inaugural pour Aquila de Facebook. Le drone géant développé par le réseau social pour apporter l’Internet pour tous a réalisé son premier vol en taille réelle. Il s’agit d’un appareil en forme d’aile delta avec une envergure de plus de 40 mètres (équivalente à un Boeing 737), pour un poids total de 400 kilos. Depuis quelques mois, l’équipe du projet avait fait voler une réplique de taille réduite (1/5) afin de réaliser des tests. La sortie officielle a donc eu lieu sur une base militaire, Yuma Proving Ground, dans l’Arizona proche de la frontière avec le Mexique. Le vol a duré plus d’1h30, soit plus que ce qui était prévu, souligne Facebook, mais à faible altitude. A l’avenir, Aquila devrait être lancé par un ballon à une altitude comprise entre 18 et 27 km, en fonction du jour et de la nuit. Facebook compte en lancer plusieurs pour créer un réseau maillé capable d’apporter de l’accès Internet dans des endroits peu accessibles.

Empreinte digitale 3D d’un mort pour hacker un mobile. La police du Michigan a demandé à une université de créer une réplique 3D de l’empreinte digitale d’une personne décédée pour débloquer son téléphone. Le professeur a donné plus de détails concernant cette demande à nos confrères de Fusion. La police voulait obtenir des informations contenues dans le smartphone qui pourraient être en relation avec une enquête pour meurtre. Ne sachant pas quels doigts l’homme décédé avait utilisés pour verrouiller son téléphone, l’Université du Michigan a réalisé un jeu d’empreinte digitale des 10 doigts de la personne.