Télégrammes : Trump jamais sans Twitter, Softbank investit dans Nvidia, Le logiciel truqueur de Volkswagen décodé

Moins puissants qu’une poigné de main de Donald Trump et que les températures estivales, il est temps de lire les télégrammes du soir.

Trump a installé une seule app sur son iPhone. Le Président des Etats-Unis a eu du mal à se séparer de son smartphone Android, un Samsung Galaxy S3. Pour des raisons de sécurité, Donald Trump a été pourvu d’un iPhone ultra-sécurisé. Et selon le journaliste Mike Allen, le dirigeant n’aurait installé qu’une seule application sur son smartphone : Twitter. Donald Trump a une appétence particulière pour le média social sur lequel, il n’hésite pas à donner son avis et ses réflexions. Un cauchemar pour ses équipes qui souhaitent limiter le temps que le Président passe derrière des écrans notamment les chaînes d’infos (comme Fox News) et l’usage de Twitter.

Softbank investit dans Nvidia. L’opérateur japonais a un appétit d’ogre dans les nouvelles technologies. Après avoir acquis ARM pour la bagatelle de 29 milliards d’euros, on apprend par Bloomberg que Softbank a pris une participation à hauteur de 4 milliards de dollars chez Nvidia. Il devient ainsi le quatrième investisseur en taille du fabricant de puces californien. Un investissement qui a du sens dans la mesure où Nvidia investit beaucoup dans des domaines suivis par Softbank, la robotique, l’intelligence artificielle, l’Internet des objets ou le calcul haute-performance. On se rappelle aussi que Softbank vient de boucler son fonds Vision doté d’une enveloppe de près de 100 milliards de dollars.

Le logiciel truqueur de Volkswagen décodé. Un ingénieur de l’Université de Californie à San Diego, Kirill Levchenko, et son équipe ont analysé pendant 1 an le code utilisé par le constructeur allemand pour contourner les tests anti-pollution sur les modèles Jetta, Golf et Passat, mais aussi les Audi de série A et Q. Ce scandale, le dieselgate, a éclaté en 2015 et Volkswagen se voit maintenant obligé de payer des amendes de plusieurs milliards d’euros (peut-être bientôt 19 milliards d’euros en France). Dans un document présenté au forum IEEE sur la sécurité et la confidentialité, les spécialistes ont vérifié 900 versions du code et ont considéré que 400 comprenaient des informations pour leurrer les tests. Une des pièces du code, nommée « acoustic condition » était normalement en charge d’écouter les bruits du moteur. En fait, ce code permettait d’attribuer un des 10 profils lors d’un test d’émission. Kirill Levchenko, précise que pour lui « le logiciel trompeur de Volkswagen est probablement le plus complexe de l’industrie automobile ».