Télétravail : Salesforce clarifie sa position

Salesforce télétravail

Le « travail flexible » s’impose aussi chez Salesforce. Le groupe américain vient d’officialiser la forme qu’il entend donner à la démarche.

Quelle organisation chez Salesforce quand viendra l’heure de retourner au bureau ? Pour le moment, l’éditeur américain impose le recours au télétravail autant que possible. Et ce jusqu’au 31 juillet 2021.

À cette date, tout le monde ne reviendra pas au bureau… ou en tout cas plus aussi souvent. « La journée conventionnelle de 8 heures est morte », résume Salesforce. Et d’ajouter : « L’expérience employé, c’est plus que des snacks et des tables de ping-pong ».

À l’en croire, près de la moitié de ses quelque 54 000 employés souhaitent venir au bureau « seulement quelques fois par mois ». Ils sont néanmoins 80 % à vouloir « garder une connexion à un espace de travail physique ». Dans ce contexte, on s’oriente vers une approche à trois niveaux :

  • Travail « flexible »
    Présence au bureau 1 à 3 jours par semaine. Au moins les deux tiers des employés entreraient dans cette catégorie, contre 40 % avant la crise sanitaire.
  • Télétravail intégral
    Pour ceux qui résident loin de leur lieu de travail ou qui exercent des fonctions ne requérant pas de bureau.
  • Présence majoritairement au bureau
    En l’occurrence, 4 à 5 jours par semaine, pour les fonctions qui le nécessitent.

RH : Salesforce rebat les cartes

Cette stratégie contraste avec l’ambition qui dominait dans les premiers mois de la pandémie : favoriser le retour au bureau en adaptant les espaces pour favoriser la distanciation physique. Au prix d’une capacité d’accueil potentiellement réduite de moitié, supposait Salesforce.

Le groupe avait maintenu, sur son blog corporate, un « fil rouge coronavirus » de début mars à fin août 2020. Il y avait fait part d’initiatives allant d’une extension du congé parental à l’allocation d’une prime destinée à aider les salariés à s’équiper pour le télétravail.

Salesforce ne précise dans quelle mesure son parc immobilier évoluera. Son état-major ne cache cependant pas les opportunités que la situation induit en matière de recrutement. Mark Zuckerberg en particulier insiste aussi sur cet aspect. Il y voit une solution au problème logement dans la Silicon Valley, des bénéfices pour l’environnement… et une manne financière. Facebook entend effectivement adapter la rémunération au coût de la vie dans les lieux où résideront ses employés.

Pour aller plus loin sur le sujet télétravail :

Photo d’illustration : tour Salesforce de New York