Témoignage client: Mango combine Cobol et décisionnel lourd

Pour remédier aux problèmes de charge excessive de ses serveurs, le fabricant
de vêtements et d’accessoires féminins espagnol a choisi un datawarehouse
Teradata dédié, actualisé chaque jour

Depuis 1984, la multinationale espagnole Mango conçoit et commercialise des vêtements et des accessoires féminins. Aujourd’hui, l’entreprise dispose de 924 boutiques, présentes dans 84 pays (dont 249 en Espagne). Mango emploie plus de 5 800 personnes, dont 1 500 au siège social de Barcelone.

En juin 2005, la société lance un projet informatique d’envergure. « Dès 2004, nous avons constaté une charge importante de nos systèmes transactionnels qu’il nous fallait réduire en isolant les traitements analytiques. En effet, ces processus ralentissaient lourdement notre informatique de production, constituée d applications Cobol sous Unix et Oracle (entre autres). Il nous fallait donc délester le système d’information en créant un entrepôt décisionnel distinct actualisé une fois par jour, » précise Edouardo Risso, DSI chez Mango.

Le décisionnel tout-en-un performant et évolutif

Parmi les diverses offres commerciales, Mango retient la proposition de Teradata. « Nous avons étudié plusieurs solutions. Néanmoins, seul Teradata proposait en package incluant le logiciel et le matériel, spécifiquement dédié à un environnement Datawarehouse pouvant assumer de très fortes charges, et une forte complexité. Autant d’atouts pour une solution pouvant croître au rythme de notre société en expansion. En effet, nous planifions une croissance de 200 magasins par an. Par ailleurs, il nous fallait une solution performante avec de faibles temps de réponse, car nos utilisateurs sont habitués à des applications Cobol très performantes. Bien entendu, la position de leader du secteur nous rassurait également quant à la pérennité de la société, » affirme Edouardo Risso.

Assumant la direction du projet, Mango en a confié la réalisation à une équipe mixte : huit consultants de NCR Consulting et les équipes de Mango. Ce groupe a collaboré à toutes les étapes, de l’expression des besoins à la conception jusqu’au développement et au déploiement. Mango souhaitait également un transfert de compétence des consultants de NCR vers son équipe de développeurs.

Un projet d’utilisateurs très impliqués

Dès mi 2005, les utilisateurs finaux ont entamé les formations. « Nous souhaitions que les utilisateurs puissent également définir des requêtes et pas seulement les consulter,» indique Edouardo Risso. Et en août 2005, la construction du datawarehouse a pu commencer, pour s’achever en juin 2006. « Après quatre mois de production, nous comptons déjà 150 utilisateurs (des services de la gestion commerciale, de la distribution, de la sélection des produits, du contrôle de gestion, et de la coordination des magasins). Et ce chiffre augmente chaque jour, » se réjouit Edouardo Risso. Un bilan qui justifie l’investissement de ce projet stratégique à la hauteur des ambitions de Mango dans le monde : 1,1 million d’euros incluant le logiciel et le matériel NCR/Teradata. « Outre les rapports initiaux définis au départ du projet et accessibles en quelques secondes, les utilisateurs peuvent définir leurs propres requêtes. Nous pensons que cela représente une clé du succès de ce projet. En effet, les utilisateurs gagnent en autonomie, et peuvent dans la majorité des cas générer des rapports sur mesure sans l’assistance de nos développeurs, »souligne Edouardo Risso.

Le DSI précise également sur l’importance de rendre visite à des entreprises utilisatrices des diverses solutions en lice avant de choisir, et de les questionner sur leur plate-forme technique, leurs outils analytiques, et le déploiement du projet. Par ailleurs, Mango a choisi d’inclure les utilisateurs dès l’origine du projet. « Le futur utilisateur doit vivre le projet et tout comprendre. Il est le mieux placé pour juger de la pertinence des données et des informations qui lui seront utiles. C’est pourquoi il faut former ces utilisateurs et les impliquer dès le départ. Il revient aux techniciens de se faire comprendre par ces utilisateurs, » conclut Edouardo Risso.