Tesla : Nvidia crée le supercalculateur personnel

Nvidia annonce Tesla, une solution GPU matérielle révolutionnaire destinée à
créer des stations de travail et des clusters pour le calcul parallèle

Nvidia Tesla encore en développement a déjà séduit des utilisateurs, dans quels domaines ?

Dans tous les domaines qui font appel au calcul massivement parallèle, comme la simulation neuronale, la recherche géophysique et sismique, la simulation financière, ou encore la simulation médicale, sur les protéines et l’ADN.

Nous créons une grande rupture sur le calcul scientifique, en apportant un gain important au gigaflops par watt, en ajoutant simplement une carte ou une baie de calcul qui offre un gain de performance extrême.

C’est pourquoi l’accueil a été très chaud dans tous ces segments évoqués. Par exemple, Tesla a permis de détecter une nappe de pétrole dans le golfe du Mexique en temps réel.

Tesla marque aussi une

sacrée

évolution pour nVidia ?

C’est en effet une solution lourde, sur un plan commercial et industriel. C’est d’ailleurs une solution directement supportée par Nvidia. Nous formons en particulier les développeurs, car le principal travail porte sur la mise en parallèle des algorithmes.

Il faut modifier les algorithmes pour exploiter le GPUC et obtenir des gains qui peuvent aller jusqu’à une multiplication par 400.

En quoi Tesla est-elle révolutionnaire ?

D’abord, elle va démocratiser le teraflops sur le bureau, et ce dans tous les domaines, et pas seulement scientifiques.

La visualisation était le dernier maillon de la chaine, nous lui ajoutons une solution de calcul pur. La force de Tesla, c’est sa connexion en PCI Express 1.0, et dès le mois d’août en PCI Express 2.0 pour le rack.

Dans le cadre des développements d’architectures de Nvidia, Tesla est une vraie offre technologique, complète et commerciale. Sur les nouvelles stations de travail, nous allons enfin dépasser la puissance limitée des CPU et créer le supercalculateur de bureau.