Titus, jeux vidéo, est placé en redressement judiciaire

Le paysage des éditeurs français de jeux vidéo pourrait encore se clairsemer. L’éditeur a été placé en redressement judiciaire suite aux difficultés de sa filiale Interplay

L’éditeur de Baldur’s Gate, Interplay, racheté à BioWare, aurait mis la clé sous la porte la semaine dernière. Quelques jours après, c’est au tour de l’éditeur français Titus, sa maison mère, de se retrouver en position critique.

Titus vient en effet d’être placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Meaux. La société dispose de trois mois, jusqu’au 6 septembre, pour vendre certains de ses actifs. Une période d’observation à l’issue incertaine. Avec les géants Infogrames et Vivendi Universal Games, qui tirent profit de leur taille mais souffrent eux aussi, les éditeurs français indépendants de jeux vidéo traversent une période bien difficile, qui voit se réduire le nombre de ses acteurs. Licenciements chez Electronic Arts

Pendant ce temps, le géant Electronic Arts, premier éditeur mondial de jeux vidéo, fait le ménage.

Le groupe vient d’annoncer le licenciement de 117 employés. Un signe pour le marché, même si la santé de l’éditeur est nettement différente de celle de ses concurrents. Pour Electronic Arts, il ne s’agit que d’un effet de la restructuration de ses activités autour de son pôle californien de Redwood, avec la fermeture des studios d’Origin et la réorganisation de Maxis. Une décision qui surprend après la publication des résultats exceptionnels de l’exercice 2003/2007 clos le 31 mars, chiffre d’affaires en hausse de 19% à 2,5 milliards de dollars et bénéfices presque doublés à 577 millions de dollars…