Trimestre difficile pour Nokia, et sombre horizon

Le leader de la téléphonie mobile voit son bénéfice net fondre de 27%.

Comme nous le pré-annoncions ce mercredi, les résultats de Nokia sont orientés à la baisse, conformément aux prévisions du constructeur.

Le finlandais annonce un bénéfice net de 664 millions d’euros au deuxième trimestre, en baisse de 27% par rapport aux 905 millions d’euros publiés l’année dernière à la même époque. Le bénéfice par action est de 14 centimes d’euro, soit un repli de 26% par rapport aux 19 centimes dégagés un an plus tôt. Le chiffre d’affaires trimestriel s’élève à 7,02 milliards d’euros, en progression limitée de 1% par rapport à 2002. L’activité mobiles se monte à 5,5 milliards d’euros, en hausse de 2% d’une année sur l’autre. Nokia, qui revendique une part de marché de 39% au deuxième trimestre dans les combinés, maintient sa prévision d’une croissance globale d’environ 10% des ventes de combinés mobiles cette année. « Les résultats de Nokia sont décevants. Les ventes de téléphones mobiles ont été moins fortes que prévues et ce tassement est amplifié par la faiblesse à d’autres niveaux. Les marges se sont plutôt bien tenues mais la croissance que tout le monde attendait sur les marchés asiatiques n’a pas été au rendez-vous », note Raj Karia, analyste spécialisé de Canaccord. Pessimisme Les ventes trimestrielles de la division réseaux représentent quant à elles 1,48 milliard d’euros, soit un chiffre d’affaires globalement stable par rapport à l’année dernière. Nokia a, par ailleurs, dresser un tableau peu encourageant de ses perspectives pour le troisième trimestre. La firme a expliqué que la baisse du dollar pèserait sur les ventes et la rentabilité de son activité dans les combinés mobiles, ce qui a provoqué une chute de son cours de Bourse. Les ventes d’équipements de réseaux pourraient subir une chute de 15 à 20% en rythme annuel au troisième trimestre, maintenant la division Networks dans le rouge. Les déclarations du géant finlandais, référence du secteur, confirment la persistance des difficultés sur le marché du mobile.