Ubi Soft moins optimiste

L’éditeur français de jeux vidéos réduit ses pertes mais a revu ses prévisions à la baisse

Dans l’industrie du jeu vidéo, aucune erreur n’est permise. Un échec commercial peut très vite se transformer en catastrophe financière pour un éditeur, compte tenu des investissements nécessaires pour le développement d’un jeu.

Le français Ubi Soft n’en est pas là. Mais ces derniers produits n’ont pas rencontré le succès escompté. Résultat, l’éditeur revoit ses ambitions à la baisse. « Le troisième trimestre est moins fort qu’anticipé : les nouvelles marques que nous avons lancé ayant connu un démarrage modéré », explique le groupe dans son communiqué. Pour le troisième trimestre, Ubi Soft prévoit désormais un chiffre d’affaires compris entre 220 et 240 millions d’euros contre une fourchette de 260-280 millions annoncée auparavant. Dette en baisse Mais le quatrième trimestre s’annonce « très puissant » avec les sorties de « Splinter Cell:Pandora Tomorrow », »Far Cry » et « Tom Clancy’s Ghost Recon Jungle Storm » ce qui permet au groupe de confirmer ses objectifs annuels. Au niveau des résultats semestriels, Ubi Soft annonce pour le premier semestre 2003/2004 avoir ramener les pertes d’exploitation à 50,6 millions d’euros contre 54,7 millions un an plus tôt. A la fin septembre, la dette nette diminue de 26% à 165,8 millions d’euros, grâce à une baisse de 34 millions d’euros du besoin en fond de roulement.